Société

Aumône et gastronomie

La comtesse de Fraizuges initie la France d’en bas aux plaisirs de la table française

Helmut San Pericoloso der Sporgerzi, lundi 14 octobre 2002 - 16:45 Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

La comtesse nous accueille à l’inauguration des Journées Mondiales de la Gastronomie Française pour les Pauvres

"20 ans de pseudo-assistanat socialiste, d’hypocrites soupes populaires et actions démagogiques du genre Restaurants du Coeur, et que constate-t-on ? Que la France d’en bas a perdu le contact avec les plats qui font la réputation de la France, comme le tournedos Rossini, le confit de bitouilles aux truffes, ou la cagouille sauce diable. Quel genre de valeurs croit-on instiller dans une société qui ne connait pas ces chefs-d’oeuvres ? Comment peux-t-on penser avoir éduqué les gens par la culture, au fil de manifestations incompréhensibles et crypto-socialistes chères à Jack Lang, en laissant de côté ces plaisirs simples comme un lit de Beluga sur une pomme de terre en robe des champs, arrosé d’un discret Tokay ?".

Le discours inaugural de la comtesse de Fraizuges ne laisse en effet aucune place à l’équivoque : par son nivellement par le bas, par son mépris roturier des petites choses qui font de la vie de tous les jours un festival de sensations, la gauche a créé une véritable fracture sociale, qu’a su anticiper, précurseur, Jacques Chirac.

C’est cette fracture que compte réduire la comtesse, en invitant des indigents à découvrir ces plats. "Il est choquant de réaliser que la gauche a pu solliciter la bonne volonté de tous pour finalement servir aux pauvres des plats vulgaires.", assène la comtesse. Ce ne sont pas moins de deux personnes qui ont ainsi pu découvrir les richesses gastronomique de notre beau pays.

Une soupe populaire gauchiste

Nous avons demandé son avis à Maurice, indigent de 57 ans : "C’est pas ça qu’on bouffait dans les Restos du Coeur, c’est ben meilleur mais faut dire que ça donne un brin envie de gerber... Je peux ravoir du rouge ?" (N.D.T. : Tout cela est bien mieux que ce que nous servaient les Restaurants du Coeur, j’en ressens déjà les effets dans mon organisme, pouvez-vous me resservir de cet excellent Gevrey-Chambertin 1988 ?).

Le salon d'aumône de la comtesse

Voilà qui fait chaud au coeur, voilà qui renvoie en pleine face à la gauche ses pathétiques tentatives d’assistance. "Personne ne fait mieux l’aumône qu’une bonne chrétienne", remarque la comtesse, tandis que ses laquais raccompagnent nos deux amis, tous raggaillardis et du coup quelque peu chahuteurs. "Certes, je ne peux pas nourrir tous les pauvres de France et de Navarre, je serais rapidement à coup de truffes !", ajoute-t-elle, mutine, "mais il suffit de bien choisir ses pauvres". Son secret ? "Les chrétiens d’abord !".

Gageons que cette initiative, toute simple et à la portée de tout le monde, créera de nouvelles vocations dans notre aristocratie mais aussi parmi les bourgeois de notre beau pays.

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Réactions à La comtesse de Fraizuges initie la France d’en bas aux plaisirs de la table française

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Déjà 5 réactions.

  • Soyons pragmatiques, il est évident que le fond prime sur la forme et que la noble mission de restaurer les valeurs éternelles de notre Patrie, de brandir fièrement l’étendard tricolore ( bleu de par la noblesse de notre sang, blanc comme la grâce immaculée qui s’attache à notre terre depuis que Jeanne l’acquit au nom de Dieu, et rouge de l’holocauste de nos souverains ) prévaut sur les viles entreprises des intellectuels judéo-marxistes qui traquent avidement toute défaillance et s’ingénient à démontrer au moyen d’une perfide dialectique néo-hégélienne des contradictions internes au Mouvement de reconstruction nationale.

    Honneur à l’Etranger qui a su choisir la Patrie des Valeurs, et honte au mauvais Français qui dénigre ses vertus ; qu’il soit pardonné au premier les défaillances sur lesquelles le second s’empressera de se ruer comme la vérole gauchiste sur le bas-clergé des banlieues corrompues par l’envahisseur mauresque.

    Mais je me dois de signaler cordialement à notre compagnon Helmut que le verbe "solliciter" s’enorgueillit habituellement de deux l, conformément aux prescriptions de l’Académie, à l’usage en vigueur chez nos meilleurs auteurs, et aux règles élémentaires de l’équilibre que mes camarade aviateurs ne pourront que confirmer. Un rapide survol du terrain des opérations m’a permis de localiser diverses erreurs similaires, dont l’adversaire ne manquera pas de se tirer parti si nous n’y mettons bon ordre.

    C’est pourquoi, conscient de l’importance historique de notre mission d’éducation, particulièrement envers les patriotes de nos anciennes colonies demeurés fidèles à la Langue et au Drapeau, je propose mes services à titre bénévole en tant que correcteur des contributions et articles publiés sur le site Brave Patrie, lesquels doivent à mon sens imposer le respect par leur rigueur orthographique et ne jamais prêter le flanc aux insinuations fielleuses des ennemis de la France.

    Notre combat contre les forces du déclin impose à chacun une défense sans faille de la langue, vecteur incontournable de la suprématie de notre culture.

    "Airman"

    ( Colonel H. de Goeringe )

    Répondre

    • 15 avril 2003 22:38, par Helmut San Pericoloso der Sporgerzi

      > La comtesse de Fraizuges initie la France d’en bas aux plaisirs de la table française

      Monsieur Airman,

      Tout d’abord, toutes nos félicitations pour votre acuité visuelle, digne d’un aviateur, qui vous fit repérer ces malheureuses coquilles au milieu de mon humble prose (coquilles qui sans q feraient couilles, CQFD).

      C’est maintenant avec quelque peu d’inquiétude que je vois mes confrères de la rédaction se rassembler en vue du châtiment qui sied à ce type d’écart impardonnable : une bourrade périgourdine tournante, vacherie dont on ne sort jamais indemne, fort appréciée dans les cours de récréation lorsque le petit Jean-Pierre Raffarin usait de son uniforme frustre les bancs patinés d’une école privée, sévère, mais juste.

      En ce qui concerne votre proposition, sachez qu’elle est bienvenue. Nous comptons en effet parmi nous ce genre de force de la nature qui place la Patrie avant l’orthographe, et dont l’enthousiasme débordant fait quelquefois quelques victimes collatérales dans les rangs serrés de tous ces petits mots frêles, attendant impatiemment d’être couchés sur le papier (on n’en fait jamais trop).

      Or précisément, comme vous nous le faites remarquer bien justement, l’immonde bête crypto-droit-de-l’hommiste attend, tapie au détour d’un Bescherelles, pour fondre sur nous et jeter le discrédit sur nos idées sur la simple base de quelques confusions typographiques.

      Cela est vil, cela est lâche, mais cela n’en existe pas moins ; or nous savons bien que face à un adversaire prêt à user de tels bas procédés, il n’existe qu’une seule tactique, être irréprochable, et laisser l’ennemi s’user les yeux...

      Merci donc de votre proposition, digne d’un brave patriote, et n’hésitez pas à entrer en contact avec nous par courriel afin que nous vous mettions au service du redressement moral de notre Brave Patrie !

      Vive la France, vive la dictée de Pivot, et vive Jean Pierre Raffarin !

      Répondre

      • Cher ami,

        Ces quelques lignes en remerciement de l’attention que vous avez portée à ma contribution n’ont évidemment pas lieu de figurer parmi les réponses à votre article, l’objet en étant totalement distinct.

        Je vous autorise à publier mon adresse électronique, mais je mets en garde le lecteur indélicat qui serait tenté d’en faire un usage pernicieux : ayant par le passé appris à infiltrer les milieux bolchéviques, je suis rompu à toutes les parades et garantis de coûteuses représailles au premier freluquet qui s’aviserait par jeu de me faire expédier quelque courrier licencieux, ainsi qu’un adieu définitif à sa propre boîte aux lettres. Je n’évoque évidemment pas les affronts directs, que je me réjouis toujours en homme d’honneur de faire rengorger sur le champ, ou plus exactement sur le pré lorsque la canaille ne m’oblige pas à la faire mander par des tiers.

        Il me tarde de m’entretenir avec vous et de joindre mes talents à la défense de notre Cause. Je vous signale incidemment que si la connotation de bassesse qui s’attache à l’épithète "fruste" suggère un rapprochement évident avec le substantif "rustre", elle n’en prend pas pour autant les r, et n’est en aucune manière apparentée à la famille du verbe "frustrer". Veuillez considérer cette dernière remarque comme une fraternelle bourrade, moins tendre qu’une assiettée de patates sarladaises mais tout aussi virile que les saines traditions de bizuthage qui forgeaient en nos écoles des âmes de la plus noble trempe.

        "Airman"

        ( Cl. H. de Goeringe )

        Répondre

        • 17 avril 2003 10:12, par Didier Kala

          H ou pas H ?

          Cher monsieur Göringe,

          si ’bizut’ et ’bizuth’ sont tous deux communément admis, on préférèe généralement pour la cérémonie d’initiation de ces pioupious l’orthographe ’bizutage’.

          Amicalement,
          Didier Kala

          Répondre

  • Helmut, quelle est l’adresse complète de la contesse stp ?

    Répondre

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