La montagne, ça le gagne
Juan Marcos Von Braun, Maurice Panel, lundi 19 juin 2006 - 14:17
C’est sans armes et démunis que les observateurs locaux peuvent constater, incrédules et inquiets, les derniers lâchers d’ours opérés dans nos belles montagnes pyrénéennes. En effet, malgré les multiples manifestations bon enfant, la réintroduction du prédateur féroce se poursuit sur les terres ancestrales de ceux qui depuis des générations nourrissent la France. Et dans quelles conditions !
Il était 22 heures au cœur du village d’Arsouens, quand les quelques habitants qu’un travail harassant n’avait pas déjà plongé au cœur d’un repos salvateur purent observer un spectacle aussi insolite que terrifiant : devant l’école du village une camionnette (de marque étrangère) s’arrête dans un crissement sinistre de freins. Un individu, très maigre et chevelu, bondit et présente à l’arrière du véhicule quelques chiffons puis, sans crier gare, ouvre les portes du fourgon avant de se réfugier précipitamment à l’avant du véhicule.
Immédiatement après, une masse de poils sombre, immense, surgit et s’enfonce dans les ruelles du paisible patelin dans des grognements rauques et puissants. Éructations qui résonnent à chaque porte et jusqu’au clocher de l’église.
Pour le véhicule, c’est un démarrage en trombe.
Pour la bête, c’est bientôt la sûreté d’une épaisse forêt.
Une fois la stupéfaction passée les plus courageux inspectent le tas de chiffons laissé par le fauve brun ; l’étonnement laisse rapidement place à la stupeur lorsque que le tas de hardes se révèle être des vêtements de randonneurs, et plus horrible encore, ceux de jeunes enfants.
« Pour les précautions voyez Bruxelles ! » nous lance alors un fier montagnard aux yeux embués de colère.
Voilà, l’ourse Katioucha, jadis expulsée du zoo de Berlin pour y avoir dévoré une famille de vélociraptors, est libre. Les habitants ne l’apprendront que le lendemain au passage du cantonnier. Autant vous dire qu’ici, c’est l’incompréhension totale. Et la consternation.
Une caméra de surveillance a surpris Balou, peu de temps avant sa disparition, très intéressé par le système antivol de cette bicyclette
Un cas isolé ? Apparemment non, d’autres témoignages font état d’un lâcher de plantigrade, dimanche matin sur une aire de pique-nique dans des circonstances quasi similaires.
Des nouvelles à mettre en parallèle avec la disparition, les semaines passées, de Balou, autre plantigrade qui, lui, serait parvenu à retirer - avec, peut-être, l’aide d’écureuils complices - son bracelet électronique, échappant désormais totalement à la surveillance des autorités. Ses absences répétées aux rendez-vous fixés par son contrôleur judiciaire, et la fermeture tardive de notre frontière sud rendue poreuse par l’inconséquence des bureaucrates européens, laissent supposer que Balou coule désormais de jours heureux, en toute impunité, chez nos voisins espagnols.
La réintroduction massive de l’ours dans les Pyrénées, s’il est vrai qu’elle recueille la faveur de quelques groupuscules de chômeurs écologistes et drogués, déchets de fourmilières urbaines telles Tarbes ou Pamiers venus trouver dans ces paisibles montagnes un sens à leurs existences broyées par l’assistanat, la débauche et les aliments surgelés, suscite aujourd’hui la révolte et l’indignation de notre terroir.
Et à juste titre !
Pour Raymond Tarzac, maire du village voisin d’Anglas-sur-Fouvoire, cette décision « prise par les technocrates de la capitale » dénote un choix purement idéologique fait au mépris des réalités locales.
Balayées, les années de travail patient des gardes-chasse pyrénéens qui depuis des générations on tout fait pour désoursiser ces coteaux verdoyants où femmes et enfants n’osaient jadis s’aventurer sans la compagnie rassurante des hommes du bourg !
Partis en fumée, les milliers de francs investis en cartouches, mines et accessoires neurotoxiques qui permirent à force de persévérance, de juguler l’expansion rapide d’une population ursidée que l’on décrit ici comme « très portée sur la fornication ».
Quelle mouche a donc piqué Nelly Ollin, femme de bon sens, tombeuse de la municipalité rouge de Garges lès Gonnesses, pour vouloir ainsi exporter à la province l’insécurité et la violence qui gangrènent les grandes villes ? Derrière Raymond Tarzac, c’est toute une vallée qui, par solidarité avec la ville martyre d’Arsouens, se dresse contre l’arbitraire parisien.
De l’ADN d’ours, retrouvé sur un mégot de cigarette découvert à proximité de ce cadavre de brebis, écarte tout doute sur la responsabilité de ce crime odieux.
Se peut-il que notre gouvernement, dans un moment d’inattention, ait plié face aux lubies d’une gauche caviar qui, du fond de son loft de Montparnasse, aurait jugé - on se demande bien de quel droit - que, sous prétexte de reconstitution d’un écosystème dont elle ignore tout, les ours devraient de nouveau faire règner la terreur dans nos alpages ? Ces “bobos” prônent-ils également la réintroduction du moustique en Camargue ? Faudra-t-il, pour modeler nos paysages à leurs envies décadentes, importer des morses et des pingouins en Bretagne ? Organiser un lâcher d’alligators à l’Aqualand de Bannière de Bigorre ?
Un constat s’impose à partir d’aujourd’hui : la montagne a peur. Le principe de précaution, trop souvent invoqué pour briser l’esprit d’initiative de nos agriculteurs et entrepreneurs, trouverait peut-être mieux à s’appliquer aux couloirs des officines parisiennes et aux jean-foutres qui, chaque jour, y détruisent un peu plus par leurs décisions absurdes la France telle que nous l’aimons.
Dernière minute : maigre consolation, on vient d’apprendre que « Sylvivartanus » la prochaine femelle ourse qui devait être prochainement réintroduite dans les Pyrénées vient d’être abattue par les forces spéciales lors d’un braquage manqué aux abattoirs de Sofia.
Quand au mâle « Victorius » il a été écrasé par un bus dimanche matin à la sortie du « Cattle Meeting Club » de Cauterets.
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