John John Don Parmalatte, dimanche 10 décembre 2006 - 19:20
Pour les plus jeunes de nos lecteurs, Augusto José Ramon Pinochet n’était qu’un vieillard antipodique perclus de rhumatismes aperçu de temps à autre dans le poste de télévision, tantôt tremblant sur les marches d’un palais de Justice, un filet de bave dégoulinant sur son plastron terni par le temps, tantôt fringuant, le poitrail brillant de mille feux, sur un terrain de golf au bord de l’océan.
M. Pinochet était avant tout, en France, une malheureuse victime collatérale de la purge idéologique menée dès son arrivée aux affaires par François Mitterrand qui s’acharna a caviarder l’action, certes timorée mais parfois brillante, de Valéry Giscard d’Estaing et les amitiés que ce dernier avait développées de par le monde.
La bien triste circonstance du décès de ce brave militaire sud-américain est l’occasion pour bravepatrie.com de dresser enfin un portrait honnête et juste d’un homme iniquement décrié.
La rigueur morale du jeune Pinochet le mène rapidement vers les sommets de la hiérarchie militaire chilienne, de simple sergent à ses débuts, il devient général de division. Habilement infiltré chez les francs-maçons où il côtoie le « camarade » Allende, il parvient à se faire nommer commandant en chef des forces armées chiliennes en 1973.
Le pays est alors en plein déchirement : le pouvoir collectiviste ayant nationalisé façon Nasser les mines de cuivre jusqu’alors habilement gérées par l’International Telephone and Telegraph, la productivité de la principale ressource du pays s’effondre. Les transporteurs routiers, forces vives de cette contrée longue comme un jour sans pain, sont écrasés de charges sociales et se lancent dans une longue grève qui paralysera la nation.
El Mercurio, quotidien chilien de référence, propriété de l’International Telephone and Telegraph, n’en fini par de relater incidents et abberrations de la politique de ce président au gouvernement formé d’artistes et de poètes bien incapables de sortir de leurs utopies.
Trois ans de marxisme lénifiant auront suffi à ruiner le pays et à le porter au bord de la guerre civile.
Henry Kissinger décide qu’il est temps pour Augusto Pinochet de faire sortir le Chili de l’ornière communiste où il s’enfonce. Le 11 septembre 1973, l’armée prend le pouvoir, mettant fin à la chienlit. Consterné par l’échec de sa politique, Salvador Allende préfère se donner la mort plutôt que d’affronter la réalité de l’impasse du collectivisme.
Le général Pinochet s’active dès les premiers jours pour relancer l’économie nationale. Il s’agit tout d’abord d’extirper au plus vite les éléments séditieux. La route est droite mais la pente est forte. Heureusement, la droite est dure, très dure. Les prisons s’engorgent. On remplit les stades où l’ambiance se dégrade rapidement malgré la présence de chanteurs populaires chargés de détendre l’atmosphère. La dissuasion se fait alors affable, la racaille communiste peut quitter librement le pays. Un million de Chiliens choisissent lâchement l’éxil, nombre d’entre eux viendront distiller leurs idées malsaines à Paris ce qui ne sera pas totalement étranger à la catastrophe électorale que vivra la France le 10 mai 1981.
Soucieux de rester en bonne intelligence avec ses voisins, le général Pinochet mettra sur pieds une vaste opération visant à empecher le péril bolchévique de se répandre comme la misère sur le pauvre monde. Sur une idée originale d’Henry Kissinger, le plan Condor est un modèle de coopération internationale. Valéry Giscard d’Estaing, attentif au rayonnement de la France dans le monde, mande ce bon général Aussaresses, docteur ès crimes déguisés en suicides, afin de former les officiers chiliens alors novices en matière de répression courtoise à grande échelle.
Ecologiste avant l’heure, M. Pinochet n’hésite pas à utiliser les hélicoptères de l’armée ainsi que la chair renégate de la nation afin de sauver une espèce en péril : le grand requin blanc du Pacifique.
Les efforts du pouvoir sont payants. Le décollage économique est au rendez-vous, l’ordre et la bienséance règnent à nouveau dans les rues de Santiago. Le général Pinochet a rempli sa mission et peut assurer, comme promis en 1973, une transition démocratique. En 1988 il organise un trés gaullien référendum. Constatant que 55% des électeurs ne sont que de fieffés ingrats, il décide de quitter le pouvoir. Ayant à l’esprit que les Chiliens sont de grands enfants (d’ailleurs dans Pinochet, il y a hochet), il conserve toutefois un poste de sénateur à vie et commandant en chef des forces armées, on ne sait jamais.
Grand-père bienveillant, il continue depuis sa retraite a influer sur le sort du pays par le biais de la fondation Pinochet, tout en gérant ses petites économies patiemment accumulées pendant ses années de dur labeur au service de l’Etat. De nos jours encore, selon un sondage réalisé par le quotidien El Mercurio, plus de 30% des chiliens pensent que Pinochet passera à l’Histoire comme « l’un des meilleurs gouvernants du siècle », pour avoir « libéré le Chili du marxisme ». Alors que 55% d’entre eux s’accordent à dire que Salvador Allende ne « valait pas tripette ».
De temps à autres, ça et là à travers le monde, l’internationale socialiste, n’ayant pas digéré le rempart démocratique qu’incarna le général Pinochet en Amérique Latine contre l’avancée du communisme, continue de lui chercher des noises en multipliant les actions en justice dans le but fallacieux de fatiguer un coeur déjà fragilisé par l’exercice des responsabilités.
Epuisé mais serein, Augusto Pinochet vient de nous quitter après avoir réçu l’extrême onction pendant plus d’une semaine. La redaction de bravepatrie.com, et plus particulièrement M. Von Braun que le général fit sauter sur ses genoux pendant son enfance, tient à s’associer au chagrin de la famille et lui exprime ses plus sincères condoléances.
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Pinochet n’était qu’une grosse merde fasciste Pinochet, Pine au cul.
Grinding Hell
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