La rédaction, samedi 6 janvier 2007 - 17:48
Malgré la sensation poisseuse, les branleurs du monde entier se tordent aujourd’hui les mains : M. Momofuku Ando, l’inventeur des nouilles instantanées, est mort.
Ce qui avait commencé au milieu des années 1980 comme un petit plaisir coupable - engloutir des Bolino en regardant le mercredi des rediffusions de Star Trek ou des Blues Brothers sur la 5 - était devenu un réél mode de vie pour des millions d’étudiants puis de jeunes actifs dans notre Brave Patrie et dans le monde entier.
Si l’invention d’Ando Momofuku avait porté un sévère coup au rayonnement international de la gastronomie française (un bol de ramen prend 26 fois moins de temps à préparer que des cailles farcies aux truffes), elle avait néanmoins permis de dégager des milliards d’heures-hommes immédiatement réinjectées dans les secteurs les moins productifs de l’économie, retardant de quelques années leur délocalisation - ironie suprême - en Asie du Sud-Est, d’où M. Ando était originaire.
Bien plus que McDonald’s ou Quick, les nouilles instantanées représentent le fast-food tayloriste qui a permis à des millions de travailleurs de s’émanciper des contingences corporelles, et qui surtout leur évitent d’avoir à sortir quand il pleut dehors. A ce titre, le CNPF MedeF décernera mardi la Croix de Fer à M. Nando.
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12 janvier 2007 15:52, par Délateur anonyme et fier de l’être
Il y avait une demoiselle dans la dernière émission de radio, suffirait de la débaucher.
9 janvier 2007 20:06, par bebereulnanar
M. Momofuku Ando n’était qu’un imposteur. Sa recette de nouilles n’avait rien d’original ; M. Momofuku Ando, comme son nom pourrait l’indiquer si nous maniions un peu mieux les langues étrangères, s’était emparé d’un vieux procédé, très en vogue autrefois sur les bords du Nil, qui consitait à placer ce que l’on voulait conserver au sein d’une pyramide de pierre, accompagné de quelques épices. La seule innovation de M. Momofuku Ando, fut de transposer le procédé dans un bol en plastique, que l’on ne connaissait pas à l’époque de Ramsès II, pour des raisons qu’il serait superflu de détailler ici.
Lui-même , par testament officiellement passé par devant notaire, a exprimé comme avant-dernière volonté de soumettre à dessication son corps, juste avant son décès, et de le placer dans une urne, à peine plus grande qu’un vase de Soissons, hermétiquement close par une feuille d’aluminium.
Sa dernière volonté fut qu’on arrosât, le moment voulu, ses restes desséchés, d’une louche et demie d’eau tiède, afin que, quasi intantanément, ils ressuscitassent sous la forme d’un M. Momofuku Ando tout neuf, que pour la commodité de la conversation nous nommerons M. Momofuku Andobis (subtil hommage à l’Egypte ancienne, sur le dos de laquelle il bâtit sa fortune).
Ainsi, les voies de la gastronomie et du futur restent-elles entrouvertes, et le désespoir que suscite ici la pseudo-disparition de M. Momofuku Ando, me paraît-t-un peu vain, ou pour le moins, bien prématuré, à moins qu’il ne fût qu’hypocrite ?
Voir en ligne : ici,un lien pour se moquer pendant qu’il est encore temps
9 janvier 2007 18:32, par Kimberley Beescott
Comme pendant nos braves Trentes Glorieuses on pouvait dire "Moulinex libère la femme", désormais on peut dire "Bolino libère l’étudiant".
8 janvier 2007 10:47, par Délateur anonyme et fier de l’être
D’autant plus que les ramen avaient même eu droit à un séjour dans l’espace, augurant de gains de productivité importants dans l’avenir de l’humanité !
Vous pensez qu'un sympathisant de l'UMP peut être intéressé par cette page ? Faites-la lui découvrir !
Une "brève" et une image à commenter depuis le nouvel an, mais nom didiou, de qui se moque-t-on ? Se seraient pas encore remis de leurs bitures de la St (...)
degadezo
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