Toujours à la pointe du bien-être et de la recherche de la plénitude intérieure, Brave Patrie s’interroge sur ce nouveau type de soin relaxant pour CSP++ qu’est le coma léger.

Vous avez essayé la cure de sommeil, l’hydrothérapie, la vinotérapie, la secte Moon et la Fête de l’Huma : rien ne semble vous déstresser, vous apaiser.

Vous êtes toujours cette boule de nerfs prête à éviscérer une douzaine de stagiaires quand vous ne trouvez plus votre capuchon de stylo.

Pourquoi ne pas revenir à la base ? Pas un bon gros sommeil sous la douce chaleur d’une couette faite à base de plumes arrachées à des cannetons d’une semaine, non, quelque chose de plus fondamental, de plus fœtal, une expérience presque ultime.
Bref : une réelle cure qui saura vous redonner une seconde jeunesse.

Le principe du coma léger consiste à désolidariser totalement votre cerveau du reste de votre corps pour une durée plus ou moins longue. Plus de tracas, plus de blabla : l’insondable quiétude. Enfin.
Pour en avoir fait l’expérience c’est un sentiment de liberté, de totale sérénité, comme si tout n’avait plus aucune importance et que finalement votre intellect vous laissait en paix.
Imaginez-vous une seconde dans l’état d’esprit d’un Frédéric Lefebvre et vous saisirez mieux ce que peut vous apporter un coma léger.
Pour les plus aventuriers ce passage hors du temps leur permettra de réaliser tous les petits travaux médicaux que leur emploi du temps surchargé leur interdit : implants mammaires vertigineux, allongement du pénis fantasque, greffe du cœur etc…

Comment ?
Dans les civilisations primitives cet état était obtenu par une application violente d’un objet contondant à la base du crâne.
De nos jour, même si cette méthode ancestrale est encore pratiquée dans certains commissariats, la médecine à trouvé des moyens beaucoup plus confortables pour aboutir à un résultat tout aussi satisfaisant.
Un grand spécialiste de la discipline, le médecin de M.Jackson, qui maitrisait parfaitement la posologie et les dosages est malheureusement sorti du circuit.
Qu’importe d’autres grands praticiens sauront vous orienter et vous conseiller.

Des risques ? Quels risques ?
Le coma léger se distingue de ses coreligionnaires, le coma moyen, le coma profond et de leur proche cousin la mort cérébrale par le fait qu’il est réversible à volonté. Coma, pas coma, coma, réveil, c’est très simple.

Alors ! Décommandez ce stupide séjour à Courchevel, qui au mieux, vous apportera courbatures et fracture du genou, faites le pari de l’avenir : un petit coma et ça repart !