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Le Conseil national du numérique : l’approche corporate sublime les déjeuners de blogueurs

La rédaction, mercredi 27 avril 2011 - 11:58 Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

Le président de la République intronise aujourd’hui le Conseil national du numérique, un organisme que les parlementaires pourront consulter avant de légiférer sur les questions relatives au réseau des réseaux. Une formalisation bienvenue et inoffensive du combat pour le Internet civilisé.

Nicolas Sarkozy avait mis la blogosphère en émoi en fin d’année dernière en invitant des blogueurs à déjeuner à l’Elysée. Si la méfiance était de mise chez la plupart des diaristes digitaux, la consultation des acteurs de terrain du Internet de la France avait toutefois été saluée comme un pas dans la bonne direction.
Si l’ouverture était empreinte de confiance, ce fut une catastrophe. La pénible démonstration par Maître Eolas à Mme Bruni-Sarkozy de la supériorité relative du rabat plissé par rapport à la cravate de notaire n’en est que le moins affligeant des exemples.
Face à l’évidence — les blogueurs sont incapables de se tenir à table — le président décida de la création d’un Conseil national du numérique exclusivement constitué de figures professionnelles.
Un choix qui fait grincer des dents dans la gauchosphère, mais qui est frappé au coin du bon sens : ces personnalités issues du monde de l’entreprise respectent l’argent et tiendront compte de ce facteur primordial dans leur approche des thématiques compliquées du Internet [1].
La lecture de leurs publications sur le Internet, vérifiées cinq fois par les services juridique et communication avant mise en ligne, sera par ailleurs bien plus efficace que celle d’innombrables billets de blogs, qui sont souvent confus, pour prendre la température du Internet (le vrai corporate aime qu’on lui prenne la température).

Eric Dupin, le rédacteur en chef du blog Presse-Bonbons.net, lui-même invité lors du déjeuner de décembre 2010, approuve la composition du CNN : « Les blogueurs, ça va, ça vient, vous savez. La plupart d’entre eux n’ont ni mon talent, ni ma persévérance, et la plupart des blogs cessent leur activité après quelques mois. Quelques années au mieux. Dans ces conditions, il est difficile de s’appuyer sur eux pour tenter de prendre des décisions pérennes.
L’entrepreneur, en revanche, et a fortiori le chef d’entreprise, s’il veut inscrire son action dans la durée, aura tout intérêt à concilier sa mission au Conseil et la vision à long terme de ses actionnaires. Cette convergence n’existe pas chez les blogueurs, sauf sur Presse-Bonbons.net, mais c’est parce que j’ai su créer une relation de confiance avec mes annonceurs.
Et puis le blogueur malin pourra tirer son épingle du jeu : dès qu’un député l’ouvrira sur internet, paf ! Un communiqué de presse du CNN ! Avec le beau monde qui siègera, si tu réussis pas à poser des liens d’affiliation quand tu les cites c’est que t’es vraiment trop nul. »

Notes

[1Une bonne partie des membres du CNN vouent même une véritable passion à l’argent. Le petit grain de folie qui caractérise les millions de contributeurs enthousiastes du Internet ne sera donc pas absent du Conseil.

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