Economie

Le gouvernement envisage le non-paiement des jours fériés

La rédaction, mercredi 27 août 2003 - 00:00 Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

En proposant d’éventuellement supprimer un jour férié pour reverser le surplus de cotisations sociales induites au fonds blanco-vermeil de ravalement des personnes âgées, le gouvernement laisse entrevoir un ambitieux programme de relance de l’économie, de la croissance, de l’entreprenance et de la protection sociale du futur retraité par capitalisation.

Les jours fériés étant actuellement payés au salarié, le travailleur comme l’entreprenanceur acquittent déjà des charges et cotisations sociales dessus.
Personne ne peut, dans ces conditions, décemment penser que Jean-Pierre Raffarin est assez con pour croire que le dispositif dégagera des ressources supplémentaires.

Armée de sa petite calculette poitevine à quartz, l’équipe de Brave Patrie est arrivée à la seule conclusion possible : une vaste et nécessaire réforme du code du travail est en cours, qui verra les jours fériés officiels retenus de la paie des salariés s’ils ne sont pas pris sur les congés payés.
Il n’y a en effet pas d’autre moyen de renflouer les caisses de l’Etat en supprimant un jour férié.

Vive la France, vive Ernest-Antoine Seillère, vive le droit du travail !

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Réactions à Le gouvernement envisage le non-paiement des jours fériés

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Déjà 13 réactions.

  • 22 novembre 2006 09:16, par hachin pierre

    Le gouvernement envisage le non-paiement des jours fériés

    Bravo !

    La droite veut une réforme , ils vont l’avoir sur le coin de la tronche !
    Il est temps que le peuple français soit en fin représenté, on verra qui gouvernent, les actionnaires ou les français de tout bord (politique) car ils ont tendance à nous oublier(ceux du gouvernement ou plutôt le MEDEF)

    Hachin pierre

    Répondre

  • 28 octobre 2003 10:42, par un patriote anonyme

    > Le gouvernement envisage le non-paiement des jours fériés

    Mais que fait le français pourquoi ne réajisson nous pas...
    Pourquoi pas une grande grêve ce jour là ....
    Faison quelle que chose c’est l’amentable nous ne réagisson pas..

    Répondre

  • 19 septembre 2003 00:26, par J’ai mal à la France

    > Le gouvernement envisage le non-paiement des jours fériés

    C’est avec tristesse que je prends connaissance de cet article blasphématoire et de toute la corolle de messages qui vont dans son sens. Vous vous méprenez sur les intentions de notre honorable premier ministre. Il ne s’agit pas pour les employeurs de payer les gens lors d’un jour férié ; c’est déjà ce qu’il se passe. Mais il s’agit de retrancher une journée de cotisations patronnales à l’employeur sus-nommé au bénéfice de nos vieux concitoyens.

    On aurait pu s’en tenir à ça, mais notre gouvernement, si cher à notre coeur, aurait perdu une journée de cotisations. C’est alors que notre premier ministre a laissé parler la créativité débordante qui le caractérise : en faisant travailler les francais, il compte absorber le manque à gagner grâce à la productivité accrue due à cette journée, qui par un effet boule de neige limpide se répercute à terme sur une baisse des prix, ou une augmentation de la qualité du bien produit ou du service rendu.

    Jean-Pierre tu nous ouvres les yeux. Tu nous montres chaque jour que le travail est au centre de tout ce que nous vivons. Et avec un peu de créativité et de bricolage démocratique libéral, le travail peut même être au centre de l’entraide envers les plus démunis. T’es presque à gauche Jean-Pierre. Mais il n’empêche : Je crois que je t’aime Jean-Pierre.

    J’ai mal à la France.

    Répondre

  • 29 août 2003 12:16, par Johnny Bigouden

    >Travaillons donc le 1er Mai...

    Puisque le principe de travailler un jour de plus est désormais acquis, il ne reste donc plus qu’à s’accorder sur le choix dans la date.

    Les 14 juillet, 11 Novembre et 8 Mai étant déjà reservés à l’usage exclusif de nos braves pious-pious, les Noël, Lundi de Pâques, de la Pentecôte et autre jeudi de l’Ascension risquant de réveiller un nouveau front dans la querelle scolaire (avec l’enseignement catholique, privé et sous contrat, cette fois), il ne reste donc que le 1er Mai.

    Libérées des démonstrations de forces des syndicats gauchistes n’hésitant pas à abuser de la liberté d’expression pour arborer les effigies de Mao, de Staline et de José Bové, nos voies publiques seront rendues à leur destination véritable : la libre circulation des biens et de ceux chargés de les produire.

    Recouvrant ainsi son sens originel, le 1er Mai sera bel et bien le jour de la fête du travail.

    Répondre

    • 3 juin 2008 19:02, par un patriote anonyme

      >Travaillons donc le 1er Mai...

      Voilà. Et puis j’ai jamais compris que la fête du travail soit chômée. C’est pas logique.

      Soit c’est la fête du travail et on travaille gratos ce jour-là, ou alors on l’appelle la fête des feignasses et on travaille pas. Mais on sera pas payé, évidemment.
      Ca c’est logique, il me semble, non ?

      PS : On dit le choix DE la date, pasqu’autrement c’est une coquinerie qui se fait mais se dit pas.

      Répondre

  • Merci Libé, je crois que je viens enfin de piger d’où sortirait le pognon pour les petits vieux dans cette histoire de jours fériés en moins : de notre poche (cotisation sociale en plus du premier effet Raffarin d’un jour de travail supplémentaire). Pas bête, fallait y penser. L’article en revanche n’explique pas si notre vénéré gouvernement a d’ores et déjà calculé ce que rapportera la TVA sur la forte augmentation des ventes de vaseline liée à cette mesure. Y’a pas de petits profits, quoi qu’il en soit.

    Répondre

  • c’est dingue ils ne se cachent méme plus por se foutre de notre poire on regretterai presque la droite de giscard tous en gréve contre le mépris afficher par gouvernement

    Répondre

  • Le lien "jours fériés" est erroné, celui-là est le bon.

    Voir en ligne : Article L222-1 du code du travail

    Répondre

    • 28 août 2003 13:57, par Didier Kala

      Merci

      Merci pour la correction - Légifrance semble m’avoir balancé une session périssable sans trop de raison, et de fait mon lien était bel et bien mort (pas de chaud).

      Répondre

  • Ne travaillant pas les jours travaillés pour cause de chômage, dois-je craindre que le gouvernement n’en vienne à me faire travailler les jours où, théoriquement, je suis indemnisé par les ASSEDIC ?

    Cette question me hante depuis que j’ai appris l’existence de la calculette à Jean-Pierre.

    Répondre

  • Il est évident que notre bon 1er ministre sous l’impulsion de son compagnon de reforme Mr Seillere ne s’arretera pas en si bon chemin.
    se sentant tout les deux en pleine forme, c’est avec joie qu’ils preparent la réforme des congés payés.
    Les jours fériés n’etant qu’une mise en bouche, bientot enfin les entreprises seront libérées de cette contrainte : payer les employés alors qu’ils sont en vacances.
    1ere idée, se baser sur les fond de pension pour les retraites et ouvrir des fond d’epargne pour les vacances.

    chacun pourra enfin cotiser selon ses envies et prendre les vacances qu’il désire.

    et vive la france !!

    Répondre

  • 27 août 2003 14:33, par un patriote anonyme

    > Le gouvernement envisage le non-paiement des jours fériés

    Excellente analyse, quoique d’une transparente évidence... sauf pour l’ensemble de nos médias conventionnels, pour ne pas dire officiels, qui se sont empressés de relayer à qui mieux mieux l’idéologie UMPéoMEDEFienne selon laquelle tous les maux viennent de ce que les salariés "ne travaillent pas assez" (et coutent trop cher). La solution ? Les faire payer, ces privililégiés ! Il faut bien que quelqu’un finance les baisses d’impots des riches et des patrons, non ? Quelle éclatante servilité...
    Vivement la grève générale !

    Répondre

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