Monde

War is over !

La rédaction, mardi 17 août 2004 - 10:46

C’est par ces mots, touchant de simplicité, que le Président Etasunien a annoncé que 60.000 à 70.000 militaires américain stationnés en Europe, en Asie et au Pacifique allaient enfin pouvoir rentrer au pays. La présence militaire Américaine sur les sols nationaux de ces zones y sera donc fortement diminuée.
Cette mesure s’étalera sur 10 ans et prendra effet à partir de 2006 seulement si les électeurs américains poinçonnent correctement leur bulletin de vote en 2004.

Par cette déclaration qui annonce, en fin de mandat, une mesure phare de sa politique, Georges Bush annonce implicitement que les zones Europe, Asie et Pacifique jusqu’à présent listées comme faisant partie de l’axe du « peut faire le mal » font désormais partie de l’axe du « pas trop mal »
L’irak et l’Afghanistan restant quant à eux dans la liste de l’axe du « bof, vraiment pas terrible ! »

JBB

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Déjà 3 réactions.

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8 septembre 2004 13:44, par un patriote anonyme

> War is over !

L’Europe, c’est l’axe du mieux ! Or, le mieux est l’ennemi du bien...Mais bien mal acquit ne profite jamais...

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18 août 2004 20:44, par Degogaul

> War is over !

Etonnant ! GWB cite John Lennon "Happy xmas (war is over)".
Nous avons hâte d’entendre les compositions musicales du Président des Crétins Zélés Anémiques.

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  21 août 2004 01:23, par un patriote anonyme
  
  > War is over !
  
  Sans doute votre enthousiasme vous aura-t-il emporté mon cher. Les CZA (Confederate Ztates of America) n’existent plus depuis 1865 et la fin de la Guerre de Sécession. La fin d’une époque.
  
  Ne nions pas la beauté de l’idéal ô combien généreux qui présida à l’émancipation de nos frères noirs. Mais cette décision ne pouvait qu’aboutir à la disparition des champs de coton dans des régions entières.
  
  Les hommes politiques locaux, proches du terrain, acteurs d’une décentralisation dynamique, l’avaient bien compris, et luttèrent jusqu’au bout face aux jacobins de Washington pétris d’idéaux pour sauvegarder l’économie de leurs territoires.
  
  On sait ce qu’il en est advenu et seules des subventions massives, pesant lourdement sur le porte-monnaie des contribuables américains permettent d’empêcher la délocalisation des restes de ce qui fut un temps la plus grande industrie cotonnière du monde.
  
  Je comprends donc bien l’émotion à la base de ce lapsus. Mais il faut savoir regarder vers l’avenir maintenant et ne pas pleurer inutilement un passé qui n’est plus. La pente est forte, mais la route est droite.
  
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