Dédé Lajoie, vendredi 11 mai 2012 - 09:23
Dimanche 6 mai, tandis que la France des étrangers bi-garrés et sexuels se perdait dans les vapeurs délétères de merguez halal place de la Bastille, la fête battait aussi son plein à l’Elysée.
Les Français, un brin taquins, ont reporté l’expression de la volonté populaire après les Législatives. Ils signifient ainsi par une de ces amicales chiquenaudes dont ils sont coutumiers qu’ils veulent juste qu’on leur explique mieux la crise. C’est donc tout naturellement que le Président du cœur des vrais français a décidé dimanche soir d’organiser une party entre amis de droite pour remercier les français du message qu’ils avaient bien voulu lui adresser.
Las, serait-ce la présence d’un Jean-Louis Borloo, l’homme de la France des matins difficiles, qui tint dès 23h à casser la solennité de l’endroit en nouant artistiquement sa cravate autour du front ? Ou seraient-ce les taquines demandes de Monsieur Hortefeux adressées à Rama Yade pour « se mettre dans un coin mal éclairé afin de vérifier si on la voyait toujours (lol) » ?
L’aimable sauterie, qui devait être un prélude à un immense feu de joie organisé dans la cour de Élysée, s’est rapidement transformée en libations bon enfant mais qui ont conduit le lendemain une partie de gouvernement à se faire porter pâle.
Fair play Jean-François Copé affirmait au petit matin : « On s’en est mis une bien bonne hier soir durant les cinq dernières années mais après la langue de bois là c’est quand même un peu la gueule de bois ».
Pour expliquer cette situation, certains stratèges ont critiqué l’insistance de Patrick Buisson à rester toute la nuit au « gros rouge qui tache » en arguant que « les mélanges c’est ça qui donne mal à la tête à droite ».
Chantal Jouanno s’est émue du fait que le gros rouge a une fâcheuse tendance à s’accompagner de projections brunes sur le mur des chiottes lorsqu’on le vomit. Elle a expliqué à une assistance sur-motivée que ces substances brunes s’accrochent ensuite aux baskets et qu’il devient alors très difficile de s’en séparer même après plusieurs discours de lessivage à base de droite sociale anti-redéposition.
Peu convaincu par sa collègue, C.Vanneste a apporté son soutien à Buisson en affirmant que le « gros rouge n’était assurément pas un vin destiné aux tapettes malgré son nom de pédé » . Il s’est toutefois rapidement éclipsé dans une back room de Élysée avec Lionnel Luca pour y pratiquer une séance effrénée de barre-backing. Nous rappelons à nos lecteurs de province peu coutumiers des nuits parisiennes que le barre-backing est une forme de retour en grâce (back) après un départ inopiné (« barre » qui vient du verbe « se barrer » ).
Au petit matin, alors qu’une Rachida Dati en pleine inflation verbale affirmait à qui voulait l’entendre en hurlant dans les couloirs de Élysée qu’elle ne terminerait pas la nuit sans « pécho plus d’électeurs » , Nicolas Sarkozy s’est discrètement éclipsé.
Le Président de la France n’a pas tenu à rester pour le nettoyage post party électorale. Il a prétexté un train de l’Histoire à rattraper et il est parti seul en laissant une droite fatiguée mais avec des millions d’étoiles qui tournent dans sa tête.
Plus tard, c’est un François Fillon très digne, valise en main et sous les yeux, qui a insisté auprès des participants de la party élyséenne pour que se dénonce celui ou celle qui avait « chié dans son cartable » même s’il a avoué comprendre le « sel de la plaisanterie ».
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Shenna
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