Belles Lettres
Alfred-Georges, vendredi 9 octobre 2009 - 08:39
En partenariat avec la Semaine du Livre et de la Choucroute, qui cette année a consacré un jeune auteur de grand talent, Frédéric Mitterrand, Brave Patrie décrypte sa dernière œuvre sortie en 2005 et pourtant passée étrangement inaperçue, certainement par respect pour sa vie privée. Un essai autobiographique captivant, émouvant et finalement bouleversant, dans la droite ligne des Carnets de Gide ou des Mémoires de Siffredi qui en son temps avait culbuté l’Italie par la verve de sa plume. On salue avec enthousiasme la renaissance de la culture de droite sous l’impulsion de cet homme que le passif familial ne destinait pourtant pas à une carrière si brillante dans la France d’après.
On ne prononcera plus le nom de Mitterrand en faisant caca sur la roche de Solutré. Effacée, la généalogie proto-soviétique du ministre de la Culture, par ces quelques phrases simples couchées sur le papier derrière un titre déjà très évocateur : La Mauvaise Vie. Grivois mais léger, érotique sans être graveleux, Mitterrand réussit le défi de transporter le lecteur dans son monde de luxure sans en dévoiler trop, un peu comme le film du dimanche soir sur M6. On en sort indubitablement gêné : lire les histoires de boules d’un ministre c’est comme surprendre papa et maman en doggy style, mais bientôt on a pour seule envie de suivre le génial auteur jusqu’au bout du monde dans ses pérégrinations artistiques.
Morceaux choisis de ce qui deviendra assurément un monument de l’histoire de la littérature, un indispensable dans toutes les bonnes bibliothèques.
Frédéric, perdu dans les ruelles de Bangkok, a un rendez-vous très important avec M. Lee pour réparer son câble. Il entre dans un bar à putes pour demander son chemin, mais tombe "à l’heure la plus chaude, quand la salle est pleine à craquer". Dans ces clubs réputés, on pratique le "sexy-show" comme à Pigalle, chez Gigi, "vague pantalonnade pornographique à base de lasers et de strip-tease qui s’achève immanquablement par l’enculage d’un travesti dans une ambiance de rigolade généralisée un peu trop outrée pour être tout à fait franche". Nostalgie d’une jeunesse insouciante : le souvenir du mariage de Dédé revient avec entêtement, quoiqu’on s’était juré de ne plus jamais en parler, hein.
Dans le club, Frédéric observe un bel éphèbe Thaïlandais, Bird, qui lui plait aussitôt. Il l’aborde timidement et lui demande s’il n’a pas un problème de câble, ce à quoi le garçon lui répond "I want you happy". Dialogues ciselés, épurés, qui ne perturbent jamais le flux et le reflux permanent des émotions que cherche à nous transmettre l’auteur. Tout est non-dit, tout est sensualité, tout excès en parole est superflu. On passe donc direct dans la chambre et Bird se fout à poil. Et là, Frédéric est bouleversé. "Tout est impeccable, aussi bien dessiné que le reste. D’où vient cette légende qui voudrait que leur sexe soit d’une taille ridicule ? Je peux attester du contraire même si je ne suis pas un fanatique des comparaisons superlatives qui occupent tant les conversations de certains pédés". Frédéric découvre, avec une fraîche naïveté de jeune pucelle, que son Bird a un sacré mastard pour un jaune.
Bird va sous la douche et appelle Frédéric, qui fait sauter sa combi à boutons pression d’un geste viril. Il a une énorme gaule : "au cas où il me poserait encore des questions sur l’effet qu’il me fait, elles n’ont plus de raisons d’être". Bird aussi a une grosse gaule : "en France, avec la plupart des gigolos, c’est toute une histoire pour arriver à les faire bander mais on n’est décidément pas en France". Ça va être génial. Là dessus, Frédéric et Bird "s’explorent" mutuellement avec "le gant, le savon, le pommeau de douche". Frédéric, pudique, n’ose pas le canard en plastique.
Ensuite on revient dans la chambre. Là, Frédéric se fait sucer par Bird qui soudainement sort deux capotes. Frédéric a peur, il a un vertige et son esprit divague : il a connu une "mauvaise expérience avec un Marocain il y a trente ans, dans un sauna". Flashback. L’auteur décrit un "ouvrier immigré, assez beau gosse, qui ne pensait qu’à son plaisir et se vengeait de tout le reste, en bon macho, la lutte des classes au bout du zob enfoncé jusqu’à la garde dans le cul des jeunes bourgeois". Un message politique fort adressé par le ministre de la culture à la Brave Patrie : dorénavant, en présence de syndicalistes marocains, ne ramassez plus votre paquet de cigarettes.
Enfin, l’acte d’amour dans toute sa simplicité : on baise et puis on fait des nœuds avec du latex.
Ce simple article qui modestement tente de restituer l’émotion qui nous étreint à la lecture de ce chef-d’œuvre n’est rien en comparaison de l’immense génie littéraire de Frédéric Mitterrand. On ne saurait donc que conseiller à nos lecteurs de se ruer sur cet ouvrage, disponible dans tous les bons supermarchés. Polanski ne s’y est pas trompé et pour les plus cinéphiles des amateurs prépare une adaptation sur grand écran, Anal Holocaust, qui devrait sortir courant 2010 avec Ovidie dans le rôle de Frédéric Mitterrand.
Tous les extraits, véridiques, sont publiés avec l’aimable autorisation des éditions Robert Laffont.
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Mandy
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