Kärcher
Alfred-Georges, mercredi 11 février 2009 - 11:40
Le Président Sarkozy a opté pour un plan de relance par l’investissement selon la règle des trois tiers, appliquée aux ressources de l’Etat : un tiers pour le BTP, un tiers pour l’industrie et un tiers pour la banque. Tout économiste un tant soit peu rationnel applaudira des deux mains et des deux pieds, tant il est vrai que la relance par la consommation est une vaste blague. Il se trouve que la France ne produit que des articles de luxe et que les sales pauvres ne se donnent pas les moyens d’acheter des sacs Vuitton™ : voilà pourquoi il serait absurde de baisser la TVA. Au contraire, il convient d’attaquer le mal à la racine : le désarroi du patronat confronté à une forme méconnue de criminalité migratoire.
"Les bouseux organisent l’émigration en masse des patrons vers l’Europe de l’est : ce sont des passeurs. Signé : une patriote". C’est en ces termes que Laurence Parisot, du syndicat SUD-gérants, a dénoncé les élus locaux auprès des services du Ministre de la pureté de la Nation, Eric Besson. Elle fait écho au cri de détresse de ses camarades, terrorisés par les mafias communales.
Elle s’insurge devant nos micros, au péril de sa propre vie : "Ils nous rackettent à la sortie des conseils d’administration. Quand est-ce qu’on nous débarrassera de cette racaille ?". Les patrons vivent dans la peur. Les plus courageux déversent quelques déchets nucléaires dans la nappe phréatique en signe de protestation, mais la plupart se terrent dans leurs bureaux, à broyer des fausses factures pour dissimuler leur appartenance à des réseaux de résistance fiscale.
Dans l’intimité de nos entretiens, certains patrons seraient prêts à céder à l’odieux chantage des élus locaux, pour trouver enfin la paix : "Finalement, les slovènes peuvent être sympas après cinq ou six litres d’alcool de patate : on peut les payer comme des chinois". Espérons au passage que M. Sarkozy a entendu le message qui lui est subtilement adressé : les contraintes locales sont une chose, l’épineux problème des salaires en est une autre, et on ne saurait maintenir éternellement le SMIC à ce niveau beaucoup trop élevé si l’on veut maintenir le pouvoir d’achat des entreprises.
Mais il est trop tard pour les plus brillants de nos cerveaux qui ont déjà fait l’objet des persécutions administratives. Les élus locaux, à force de pressions psychologiques, les ont jetés dans les flux migratoires. Ils ont laissé derrière eux des centaines de salariés sur le carreau, avant de quitter le pays dans la nuit froide avec femmes, enfants et machines vers l’inconnu des steppe russes, sur les traces de la Grande Armée et des déportés d’Auschwitz.
Bertrand D., un maire interpellé par les services de police, a tenté une défense : "On est jumelés avec Lubiana : on leur envoie des patrons, ils nous envoient des putes. C’est réglo, non ? Et puis j’ai obéi aux ordres". Faible plaidoirie. Nicolas Sarkozy, ivre de justice sociale, a tranché. Révolté par le sentiment d’impunité des collectivités locales, il a annoncé la suppression des mairies d’ici 2010, faisant honneur à son programme de rationalisation administrative.
Les budgets communaux seront progressivement transférés vers le secteur privé jusqu’à ce qu’en 2012 plus un bâtiment municipal ne tienne debout. "De toute façon on allait fermer les écoles", assure Xavier Darcos, ce qui devrait déjà constituer une économie substantielle. Les enfants seront plus souvent à la maison : c’est les ch’tis qui vont être contents.
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