Editorial

Solférigate : un journaliste de ZDnet.fr piégé par la paresse

L’internet arabe

Didier Kala, lundi 4 octobre 2010 - 09:52 Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

Le Solférigate a fait trembloter la twittosphère politisée cette semaine : selon le responsable des contenus numérique du Parti Socialiste, un permanent de l’UMP aurait créé sur le réseau de microblogging Twitter un faux compte socialiste. Un sujet sur lequel se sont jetées les rédactions web des grands quotidiens et newsmagazines ainsi que les blogs technologiques, sans toujours échapper à certains travers dignes des pires heures de notre histoire.

A l’origine de l’affaire, un article du Monde publié jeudi en complément d’une analyse de la stratégie internet de l’UMP. Son auteur, Samuel Laurent, y révélait une histoire somme toute banale et témoignant de l’ambiance vivifiante qui règne dans le parti majoritaire : la création par l’UMP d’un compte Twitter se faisant passer pour une gorge profonde socialiste.
Pas de quoi fouetter un chat : la gauchosphère elle-même est coutumière de l’usurpation d’identité sur Twitter, soit au moyen de fakes (des comptes attribués à une personne mais en fait gérés par des opposants, voir par exemple @lancarbenjamin), soit par la diffusion de faux RT (des ReTweets : une rediffusion d’un message original, qui peut avoir été partiellement ou totalement modifié. Par exemple : « RT @FLefebvre_UMP : Il faut subordonner l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen à ses efforts pour intégrer ses citoyens Roms »).
L’erreur principale d’@Solferinien, c’est en définitive d’avoir été trop subtil pour refléter avec vraisemblance la réflexion fruste du socialiste de base, ce qui a permis aux kapos des réseaux sociaux d’immédiatement flairer le fake. Il y eut un peu de LOL (amusement distant) sur le réseau, et l’affaire aurait dû en rester là.
C’était malheureusement sans compter sur le reste des media, ce quatrième pouvoir trotsko-fasciste, qui se ruèrent sur l’histoire et brodèrent allègrement à partir de la source unique qu’était l’article de M. Laurent.

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Avec suffisamment d’efforts, le webjournaliste peut un jour espérer devenir un photocopieur couleur.

Le journaliste — et en particulier le webjournaliste — sent depuis 2009 son entrejambe s’humidifier légèrement lorsqu’il lit le mot Twitter. En effet, Twitter est hype depuis qu’il a permis à la démocratie de s’imposer en Iran.
Il faut le reconnaître : passer son temps à recopier du communiqué de presse IBM ou Oracle en tant que chef de rubrique « Informatique d’entreprise » sur le blog ZDnet.fr, c’est lassant. Peut-être qu’en écrivant un article bien senti sur Twitter et la politique, M. Christophe Auffray pourra révéler son talent et décrocher le job de ses rêves : community manager au Parti Socialiste, et obtenir le renouvellement de son stage jusqu’en 2012.
Comme tout bon journaliste, M. Auffray part donc d’un papier déjà écrit et l’enrichit de ses point de vue et style personnels — il est bien entendu hors de question de plagier l’article du Monde. Ce magicien de la langue française développe donc le « opposition par l’humour » de M. Laurent pour écrire « à gauche, un compte Twitter parodique - Brave Patrie - a été créé pour parodier la droite », expression aérée qui révèle le fin connaisseur des juteuses arcanes politiques.
Et là, c’est le drame.

Brave Patrie a répondu à Christophe Auffray par la voix de son médiateur, Athanase B., et les draps s’en souviennent.
Nous nous bornerons ici à apporter une simple précision technique et à dénoncer un procédé malhonnête qui nous porte un grave préjudice moral :

  • Brave Patrie est le Vrai Journal des Vraies Valeurs de la France Vraie depuis 2002, soit quatre ans avant la création de Twitter ;
  • la juxtaposition des expressions « les grands partis politiques s’approprient les outils du Web » et « à gauche, un compte Twitter parodique a été créé pour parodier la droite » laisse entendre que Brave Patrie est une émanation du Parti Socialiste.
    Ce qui, nos lecteurs réguliers comme feu les militants du PS qui nous ont approché le savent, est faux. (Voir la chronique d’Athanase B. pour de plus amples précisions.)
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L’article original sur ZDnet.fr.

Une partie du temps employé à réinterpréter l’information du Monde aurait pu être plus utilement consacrée à chercher « Brave Patrie » sur un moteur de recherche ou encore à aller consulter notre compte Twitter. Et pourquoi pas, à partir de là, nous contacter pour vérifier l’assertion.
Au-delà du cas particulier, l’article publié sur ZDnet.fr reflète, comme le souligne Tefy Andriamanana, la tendance actuelle du journalisme à la répétition confiante de l’information, dans le but de combler au plus vite les attentes d’un public avide.
Là où le bât blesse, c’est que l’information reprise n’émane pas toujours d’une source fiable — dans ce cas précis c’est le Monde, en passe d’être acquis par une troïka homo-porno-banquière, qui a publié l’article original — et que le webjournaliste désemparé ne dispose d’aucun moyen de savoir s’il rapporte la vérité.

Le risque est que les actualités finissent par ressembler à ce jeu que les enfants pratiquent dans les écoles des zones de non-droit : le téléphone arabe. Un premier enfant invente une phrase, qu’il chuchote à son voisin, lequel la répète à son propre voisin, et ainsi de suite jusqu’au bout de la chaîne.
Systématiquement, la phrase est modifiée par les permutations de synonymes et la compréhension que chaque enfant a des mots entendus, si bien qu’elle perd son sens premier, ce qui provoque l’hilarité générale.
Si l’exercice est intéressant en ceci qu’il permet de vérifier de manière scientifique l’islamo-gauchisation progressive du discours, ses conséquences sont dramatiques dans le domaine du journalisme : nous ne pouvons accepter que l’information devienne arabe, particulièrement en ces temps de menace terroriste.
Au nom de la sécurité nationale, il convient donc de mieux encadrer la profession journalistique.
Nous n’irons pas aussi loin que M. Andriamanana qui suggère de brûler des journalistes, même si la proposition peut être envisagée au cas par cas.
Nous nous refusons de même à pénaliser une profession du fait des errements de certains. Soumettre la délivrance de la carte de presse à une véritable activité journalistique, par exemple, mettrait trop de travailleurs finalement pleins de bonne volonté au chômage.
Il est en revanche important que les quelques journalistes inconscients qui sévissent encore prennent leurs responsabilités et adoptent d’eux-mêmes une charte de bonne conduite. Il peut s’agir de mesures simples, comme par exemple passer un petit coup de fil à l’UMP pour vérifier une information et ne pas prendre le risque de publier n’importe quoi.
Sans ce nécessaire soubresaut citoyen, le gouvernement n’aura d’autre choix que d’organiser des Etats Généraux de l’Information pour sauver celle-ci de ses propres errements, comme il a sauvé la Presse l’an dernier. Et là, cher Christophe, vous verrez si nous avons été créés par la gauche.

P.-S.

12h12 - M. Auffray a eu la gentillesse de nous envoyer ce matin un petit message dans lequel il nous annonce avoir tabassé un postier inféodé au Parti Socialiste pour se faire pardonner. Nous le remercions de cette délicate attention. Mais bon.

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