Maurice Panel, vendredi 30 janvier 2004 - 16:22
Les déclarations d’un proche du Saint Père, le jésuite Angelo D’Agostino, ont fait vivement réagir les professionnels de la santé en pilules.
"Oh !!!!
Elle est énorme celle là !"
Non, ce n’est pas le cri du cœur lancé par une jeune actrice particulièrement candide en découvrant que la scène impudique de son premier film d’art et d’essai (produit par Marc Dorcel) allait lui laisser des souvenirs difficilement racontables à Vivement Dimanche.
C’est la réaction du PDG de Bayer aux déclarations d’un des proches du Pape Jean-Paul II : "C’est l’action génocidaire du cartel des entreprises pharmaceutiques qui refusent de rendre les médicaments abordables en Afrique alors qu’elles ont déclaré 517 milliards de dollars de profits en 2002."
On comprend aisément la réaction de cette honorable profession : jusqu’à présent les marchés concurrentiels entre l’Eglise Catholique, Apostolique & Romaine et l’industrie pharmaceutique étaient assez rares, voire inexistants. Les petites phrases assassines et les diatribes moralisantes entre ces deux institutions étaient donc rarissimes. Rapide état des lieux avant conflit :
Depuis plus de 30 ans maintenant, l’Eglise cherche à maintenir son leadership commercial dans le tiers monde traditionnel, mais elle doit faire face depuis quelques années à des produits idéologiques de substitution très adaptables, portés par des sectes de plus en plus à la pointe de la révélation divine.
"Notre produit est indémodable ; bon faut bien avouer qu’il faudrait penser à changer la mascotte mais attendez la sortie de la nouvelle gamme de miracles : vous ne serez pas déçues" (retranscription approximative d’une conversation "off" entre Thomas Hansmüller "Geographic Team Builder Push" chez PGGT&T, consultant au Vatican et un groupe de nonnes carmélites durant les JMJ).
L’industrie pharmaceutique quant à elle ne s’intéresse absolument pas à ces friches jugées arides en terme de ROI, mais préfère se concentrer sur l’occidental centenaire : sûr et solvable.
"Si on nous laissait la diffusion des drogues on pourrait attaquer le premier segment du marché, les jeunes, mais à cause d’une certaine frange de politiciens rétrogrades engagés dans des politiques sanitaires dignes d’un autre siècle, on stagne. M’enfin globalement on n’a pas à se plaindre."
Entre ces deux institutions, il existait bien le casus belli du préservatif, mais "ramené au coût unitaire vaut mieux vendre du Prozac que des capotes", déclarait il n’y a pas si lontemps Frederick Bluette, en charge de l’action éthique et des plantes aromatiques chez Aventis.
En écho, le très écouté Frère Franciscain Francky affirmait : "[le préservatif] ça peut faire de très jolis ballons".
En avalisant les déclarations tonitruantes du jésuite rital, le Pape pourrait donc mettre un terme à un modus vivendi profitable à tous : "On ne va pas se laisser faire", déclare sans ambages Hugues De la Molartière, le "Crisis International Manager" de Pfizer, "avec nos 517 milliards de dollars de bénéf on peut la couler sa boîte à cafards.
"Il veut plus de génocide le Fromage Blanc ? Et ben tu vas voir, on va tellement inonder l’Afrique du combo capote/viagra (oui, c’est un concept de mix-product qu’on pensait laisser dans les cartons mais faut pas nous chercher) que dans 6 mois, je le mets au défi de remettre un pied hors d’une église sans se faire troncher" (très, très en colère le CIM de Pfizer).
Je n’ai pas l’habitude de donner un avis susceptible d’entacher l’impartialité qui caractérise Brave Patrie, néanmoins après avoir étudié les plans de campagne des deux protagonistes, je dois bien avouer qu’entre les dealers et les corbeaux mon coeur balance, avec tout de même une légère préférence pour les médocs.
517 milliards de dollars ça ne se refuse pas, pour la croissance, pour la France.
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