Monde

Côte d’Ivoire : la France tente l’apaisement

La rédaction, dimanche 2 janvier 2011 - 18:29 Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

Alors que Laurent Gbagbo ne semble toujours pas résolu à céder le pouvoir au président élu, Alassane Ouattara, Paris a donné ce dimanche des signaux discrets d’un sensible réajustement diplomatique dans la crise ivoirienne.

Marchant sur des œufs entre le marteau et l’enclume, la diplomatie française se doit en effet d’œuvrer dans la plus grande subtilité.
Son rôle d’ancien colonisateur lui interdit d’une part de s’ingérer trop avant dans la situation sans provoquer un ressentiment ivoirien qui justifierait in fine le discours victimaire du président incrusté.
D’autre part, il reste un sacré paquet de pognon à se faire en Côte d’Ivoire, et le pognon n’abhorre rien tant que l’incertitude.
C’est pourquoi l’Elysée et le Quai d’Orsay se sont penchés sur un scénario qui prendrait en compte une prolongation du statu quo entre MM. Ouattara et Gbagbo.

« Il s’agit avant tout de protéger les intérêts français en Côte d’Ivoire » indique-t-on dans l’entourage de Mme Alliot-Marie. « Notre plan B, pour Business as usual, permettra à nos entreprises de continuer à fonctionner normalement. Nous ne pouvons pas laisser la politique prendre le marché en otage. »
Il convient donc de gommer les principaux contentieux entre la Côte d’Ivoire et la France, de manière à ce que cette dernière maintienne ses opportunités de croissance dans la région.

Au premier rang des points litigieux, la Force Licorne, chargée depuis 2002 de séparer la faction présidentielle des forces rebelles du nord et de l’ouest du pays.
Sans pour autant envisager son départ, qui laisserait ouverte la porte à de possibles conflits sanglants dans l’atmosphère délétère qui règne actuellement, le ministère de la Défense a reconnu qu’avec deux factions présidentielles la situation avait changé du tout au tout.
Alain Juppé a donc proposé un aménagement radical de la mission : « Licorne n’est plus en mesure d’apaiser les Ivoiriens. C’est pourquoi nous avons décidé de la rebaptiser Bisounours. Tout le monde aime les Bisounours. »

Yamoussoukro n’a pas encore répondu officiellement, mais les derniers bruits de couloir en provenance de la capitale ivoirienne laissent entendre que Laurent Gbagbo serait prêt à laisser les Bisounours s’interposer entre lui et ses opposants.
A Paris, le Parti Socialiste s’est félicité de la non-prise de position « courageuse, réaliste et non-manichéenne » du gouvernement. Henri Emmanuelli a pour sa part poké Laurent Gbagbo sur Facebook.

Diffusez les vraies valeurs ! Partagez cette dépêche !

Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

Réactions à Côte d’Ivoire : la France tente l’apaisement

Les vrais Patriotes pratiquent la réaction dans la joie et la bonne humeur depuis 2002. Réagissez aussi !

Envoyer cette page :

Vous pensez qu'un sympathisant de l'UMP peut être intéressé par cette page ? Faites-la lui découvrir !

Sur le même sujet

Abonnements

Accédez gratuitement à une information impartiale et libérée du joug marxisant des media de masse, où vous le voulez et quand vous le voulez !

RSS Twitter E-mail

Opéré par FeedBurner

Déjà vu

Il vous semble que l'Histoire bégaie ? C'est bien le cas, et comme prévu c'est une farce :

3 février 2006 : Brave Patrie s’insurge contre les caricatures du Prophète - c’est quoi, son nom, déjà ?

Tweets patriotes

Twitter

Suivez Brave Patrie sur Twitter pour encore plus de bravitude et de patriotisme.