Politique

Rock’n’roll attitude : Nicolas Sarkozy va-t-il trop loin ?

Fast & Furious : Neuilly Drift

Didier Kala, jeudi 28 février 2008 - 10:40 Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

Le dernier dérapage du Chef de l’Etat, révélé par le Parisien, risque d’entamer durablement l’image de leader serein qui l’a porté au pouvoir il y a moins d’un an. Premier témoin : sa cote de popularité s’érode sensiblement - il a maintenant 14 points de retard sur Michel Fourniret. Volonté de rupture assumée ? Carence en vitamines à la sortie de l’hiver ? Toujours est-il que le comportement du président met en danger la mise en œuvre du projet politique pour lequel il a été élu, et que même parmi les fidèles les dents grincent.

C’était la déclaration de trop, celle qu’on aurait crue ne jamais entendre dans la bouche d’un homme si roué à la manœuvre des media. Et pourtant, relayée en début de semaine par le site du Parisien, elle a fait le tour du web comme une traînée à poil sur un canapé espagnol. Quelques mots, très simples, de ceux qu’on aurait pu attribuer à n’importe quel olibrius mal luné, mais certainement pas à un président de la République française.
« Mon objectif, ce serait qu’on obtienne la société des trois tiers : en cas de bénéfices, un tiers pour l’actionnaire, un tiers pour les salariés, un tiers pour l’investissement »
Et la Brave Patrie s’est réveillée sous le choc : Nicolas Sarkozy serait-il un Lambertiste infiltré ?

JPEG - 9.4 ko

Certains Jeunes Populaires seraient prêts à soutenir la dernière proposition de M. Sarkozy.

Certes, la rencontre avec le panel de lecteurs du tabloid francilien ne s’est pas déroulée dans les meilleures conditions : le chef de l’Etat se remettait à peine d’une ingestion déraisonnable de fromages à pâte crue au Salon de l’Agriculture. Mais tout de même : cela constitue-t-il une excuse pour proposer de valoriser capital et travail à parts égales ?
Et surtout : pourquoi l’Elysée n’a-t-il pas caviardé amendé aussi cette partie de l’interview présidentielle ?

A l’UMP on s’interroge et on peste contre l’amateurisme des conseillers élyséens. On lève dans l’ombre des doigts accusateurs, et pendant que les pauvres cons de la Lune on s’active à rattraper ce nouveau dérapage.
Sur ce dernier front, la tâche ne devrait pas être trop difficile : les Français sont actuellement en phase anale et rejettent systématiquement les propositions de M. Sarkozy, quitte à agir contre leurs instincts les plus profondément ancrés (dernier exemple en date : ne pas faire de liste de Juifs). Il y a donc peu de risques qu’une révolution prolétarienne éclate pour demander une redistribution des profits.

JPEG - 5.3 ko

Remaniement bling bling ? Les caciques de l’UMP craignent que l’ouverture se radicalise après les municipales.

Néanmoins, les élus du parti présidentiel souhaiteraient que Nicolas Sarkozy y aille dorénavant mollo sur le destroy. Alors on s’organise pour trouver le nid des étranges mouches qui piquent parfois le président.
Pour Laurent Béria, un artisan photographe de Levallois-Perret et conseiller général UMP des Hauts-de-Seine, la coupable est toute désignée : « ces propos ne portent la patte ni d’Henri Guaino ni de Claude Guéant. Cécilia ne répond plus à ses textos. Christian Clavier n’est même pas dans le dernier Astérix. Non, je ne vois qu’une seule personne capable de donner des idées aussi utopiques au président. » Il préfère ne pas livrer de nom afin de préserver l’harmonie du premier couple de France, mais quelqu’un m’a dit qu’il s’agirait d’une électrice de gauche convaincue.

A la base et dans l’action aussi la grogne monte et le président risque de voir s’effriter le socle des fidèles, ceux qui ont permis son ascension dans le paysage politique bravepatriote. Lee Harvey Oswald, un militant neuilléen de la première heure, avoue qu’il a peur : « Nicolas Sarkozy, je suis prêt à donner ma vie pour lui, mais touche-moi pas à mes dividendes Eurotunnel ! »
A ces craintes très réelles de ses sympathisants les plus convaincus Nicolas Sarkozy ferait mieux de fournir une réponse réfléchie, sans quoi il risque de connaître une fin de quinquennat mouvementée, façon rodéo en Lincoln Continental décapotable.
Madame Bruni-Sarkozy, apprenez à votre époux la ballade-fadasse-à-la-guitare attitude qui a su vous gagner une place dans le cœur des Français ! Il en va de la sienne.

Diffusez les vraies valeurs ! Partagez cet article !

Partager sur Facebook Tweeter Enregistrer sur del.icio.us Enregistrer sur Google Bookmarks Enregistrer sur Yahoo! Envoyer par e-mail

Réactions à Rock’n’roll attitude : Nicolas Sarkozy va-t-il trop loin ?

Les vrais Patriotes pratiquent la réaction dans la joie et la bonne humeur depuis 2002. Réagissez aussi !

Déjà 17 réactions.

  • 31 mars 2008 20:33, par MOIAUSSIVOUS CONNAIS

    Rock’n’roll attitude : Nicolas Sarkozy va-t-il trop loin ?

    OU ON VA IL SE FOUT BIEN DE NOUS NOS ENFANTS VONT DEVENIR QUOIS C UN FUTUR HITLER IL FAUT UNE REBELION POUR REMETRE LES CHOSES A LEUR PLACE

    Répondre

  • 10 mars 2008 15:48, par Jean-Charles DUBOC

    Casse toi, pauvre con de Bravepatriote !...

    L’insulte qu’a proférée notre Braveprésident au Salon de l’Agriculture, à l’encontre d’un paysan qui refusait de serrer la main à quelqu’un qui sentait la vache, pose le problème des rapports de l’autorité présidentielle avec les Bravepatriotes.

    Cet incident me semble être le plus grave de tout ceux qui ont eu lieu depuis son accession au sommet de l’État.

    La raison en est simple.

    En effet, si l’insulte envers un Braveprésident est puni de prison ferme, que signifie l’inverse, une insulte du Braveprésident envers le premier Bravepatriote qui lui déplait par son comportement, ou par une réflexion ?

    Il n’y a, bien sûr, pas de risque de voir Nicolas Sarkozy traîné devant les tribunaux pour avoir insulté un Bravepatriote !...

    Mais c’est bien pire que cela.

    En effet, par l’insulte qu’il a proféré, NICOLAS SARKOZY A SAPÉ SA PROPRE AUTORITÉ, car tout Bravepatriote peut, maintenant, lors d’une réunion publique, arborer la célèbre maxime présidentielle sur un sac, un tee-shirt, ou, pire, lui lancer un « CASSE TOI PAUVRE CON » auquel il ne pourra pas répondre.

    En effet, quel juge pourrait condamner un Bravepatriote qui aurait insulté de cette façon le président ? Car vous, moi, n’importe quel anonyme, nous pouvons désormais utiliser cette insulte devenue une référence de l’expression à la tête de la Bravepatrie.

    De plus, cette insulte dans la bouche d’un Braveprésident, qui se doit d’être un modèle, est très négative pour le développement de liens affectueux entre les Bravepatriotes.

    Car si la parole du Christ « Aimez vous les uns les autres », est fondatrice des relations sociales, la parole de Nicolas Sarkozy, « Casse toi pauvre con », n’est rien d’autre que l’enseignement du mépris comme base des relations humaines...

    Cet incident au salon de l’Agriculture révèle aussi le manque d’intelligence de notre Braveprésident qui n’a pas compris, qu’en insultant un Bravepatriote rencontré au hasard d’un Salon, il sapait, définitivement, son autorité présidentielle.

    Où allons-nous avec un tel « Pauvre con de Braveprésident » ?...

    A vrai dire, je ne sais pas, mais je suis assez inquiet pour l’avenir car les dégâts se révéleront dans les semaines, et les mois qui viennent...

    Pauvre Bravepatrie !...

    Jean-Charles Duboc

    Voir en ligne : Nicolas Sarkozy : Casse toi, pauvre con

    Répondre

  • Il s’agit une nouvelle fois, de la part de Nini Narkozy Ier le Stupéfiant Endormeur Bonimenteur (dit aussi Seb-la-cocotte-minute), d’une piètre tentative de diversion pour faire oublier le programme du vrai candidat du Paris réel, de la France authentique, de la Terre qui ne ment pas, du Système Solaire intégral, Gaspard Delanoë.

    Voir http://www.lepost.fr/article/2008/0...

    Gaspard Delanoë, candidat seul et unique et inaltérable du Parti Faire un Tour est aussi l’exceptionnel candidat ayant obtenu, pour la première fois depuis sa formation, de la mienne (de formation), le Parti de Rien, Revenu de Tout.

    Messieurs les détourneurs de tête et d’attention, bien le bonsoir !

    Voir en ligne : Le Parti de Rien, Revenu de Tout, soutient Gaspard Delanoë

    Répondre

  • 1er mars 2008 09:04, par tonton Macoute

    la recette du kouign amann

    La règle des trois tiers vaut aussi pour le kouign amnn que je tiens d’un patissier breton qui la révèle volontiers à Carla : un kilo de sucre, un kilo de beurre, un kilo de TVA

    Tonton Macoute

    Répondre

    • 1er mars 2008 13:00, par Lepoilux

      la recette du kouign amann

      C’est comme les éboueurs : un tiers va dans la benne, un tiers par terre et un tiers reste dans la poubelle.

      Répondre

  • 28 février 2008 13:59, par L’inconnu

    Contamination !

    Voilà ce que ce que de ne pas mettre de préservatif quand on a des aventures à droite et surtout à gauche.

    On attrape le Marxisme et c’est toute la Société qui doit payer.

    C’est dégueulasse !

    Et c’est nous qui allons devoir creuser nos tombes quand le NKVD va nous exécuter.

    Répondre

    • 28 février 2008 15:56, par Délateur anonyme et fier de l’être

      Contamination !

      NKVD, NKVD... comme vous y allez ! Je pense rebaptiser les CRS en "Gais Péous" : ça ne veut pas dire grand chose, mais ça a fait marrer ma secrétaire (quoique... pas sûr qu’elle ait compris ça, elle... mais peu importe).

      Evidemment, les frais d’inhumation seront à la charge de la famille, en plus d’une éco-taxe.

      Répondre

      • 1er mars 2008 00:08, par un patriote anonyme

        Contamination !

        A vous entendre il semblerait que votre secrétaire dispose d’autres atouts que sa cervelle puisque vous continuez à l’entretenir.

        Répondre

  • 28 février 2008 12:09, par Et ta sociale ?

    Rock’n’roll attitude : Nicolas Sarkozy va-t-il trop loin ?

    L’étroit tiers :
    Et pas de tiers pour le clergé ?
    Euh........., pardon, pour l’Etat ?

    Répondre

    • ... en cas de bénéfices, seulement.
      Parlait-il d’une entreprise transnationale ? Et en réalité, deux tiers pour les mêmes, ni vu, ni connu : "un tiers pour les actionnaires, un tiers pour l’investissement".

      Ainsi donc rien pour les retraités, couillu lapsus. Normal, dans une entreprise ça n’existe pas les retraités.
      Et quand il n’y a pas de bénéfices c’est comment ? Tout pour les actionnaires ?

      Voir en ligne : deux tiers pour les mêmes

      Répondre

      • 16 mai 2009 15:36, par un patriote anonyme

        Rock’n’roll attitude : Nicolas Sarkozy va-t-il trop loin ?

        sans aucun doute, une politique trop ferme et surtout la VOLONTE de REFORMER ; bref....
        nous avons notre part a dire (je ne suis qu’ un petit gerant d’une EURL) :
        JE NE SOUHAITE PAS etre mené a la baguette ; la FRANCE est (DEMOCRATIQUE) , donc je m’insurge contre des projets allant a l’ encontre des convictions de masse ; ex : (LOPSI ;HADOPI) qui aussi resonable semblent elles ; ne sont en realité qu’ une terrible reculée....
        VIVE le MINITEL 2.0
        et au final , la mort de l’ouverture d’internet.....
        votre tres atteind moralement.....

        Répondre

Envoyer cette page :

Vous pensez qu'un sympathisant de l'UMP peut être intéressé par cette page ? Faites-la lui découvrir !

Dernière réaction

OU ON VA IL SE FOUT BIEN DE NOUS NOS ENFANTS VONT DEVENIR QUOIS C UN FUTUR HITLER IL FAUT UNE REBELION POUR REMETRE LES CHOSES A LEUR (...)

MOIAUSSIVOUS CONNAIS

Retrouvez toutes les réactions des abonnés du Monde.fr lecteurs de Brave Patrie.

Sur le même sujet

Abonnements

Accédez gratuitement à une information impartiale et libérée du joug marxisant des media de masse, où vous le voulez et quand vous le voulez !

RSS Twitter E-mail

Opéré par FeedBurner

Déjà vu

Il vous semble que l'Histoire bégaie ? C'est bien le cas, et comme prévu c'est une farce :

3 février 2006 : Brave Patrie s’insurge contre les caricatures du Prophète - c’est quoi, son nom, déjà ?

Tweets patriotes

Twitter

Suivez Brave Patrie sur Twitter pour encore plus de bravitude et de patriotisme.