Didier Kala, mercredi 4 avril 2012 - 09:28
Deux semaines après le drame de Toulouse, les premiers panneaux métalliques pare-balles sont en cours d’installation autour des espaces éducatifs français. Ils devraient rester en place au moins jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Bouleversés par la tuerie de l’école Ozar Hatorah, les Français ne sont que 29,5% [1] à s’estimer protégés du terrorisme par l’action des services de renseignement.
L’équation est délicate pour le gouvernement : pour gagner la bataille des nerfs contre les terroristes, il doit rassurer. Or il ne peut rien révéler des enquêtes en cours sans alerter des cellules dormantes jusqu’à présent insouciantes. La bataille doit donc être menée sur un second front.
Le gouvernement a un temps envisagé de poursuivre l’offensive entamée rue du Sergent Vigné en arrêtant tous les auteurs de projets intellectuels douteux. Un plan qui risquait toutefois de s’enliser au stade judiciaire, les juges rouges réactionnaires étant par nature étrangers au concept de projet intellectuel.
Avec l’aval de Nicolas Sarkozy et de la Place Beauvau, c’est une défense passive qui a finalement été retenue : dans le cadre du plan Vigipirate, le ministère de l’Education a ainsi ordonné aux services municipaux d’ériger des panneaux d’acier devant les entrées des établissements scolaires publics de tout le pays.
Pour Luc Chatel, ministre de l’Education Nationale, la solution était évidente.
« Le travail remarquable des criminologues nous a ouvert les yeux : Mohamed Merah est arrivé devant l’école, a sorti une arme à feu et a tué les enfants d’une balle dans la tête. C’est bouleversant. Mais nous ne pouvons pas empêcher les enfants d’aller à l’école ou les gens de passer devant celle-ci. Le seul moyen d’arrêter le terrorisme, c’est de stopper les balles avant qu’elles n’atteignent la tête des enfants. »
« En termes de défense nationale, c’est du jamais vu depuis la ligne Maginot ! » s’enthousiasme-t-il. « On dirait Bagdad, c’est l’aboutissement de la politique éducative que nous avons mise en place avec Nicolas Sarkozy. »
Un communiqué de l’Elysée fournit une description plus précise des édifices que les Français verront s’élever d’ici la fin de semaine : « le mur pare-balles se présente sous la forme de rangées de dix demi-panneaux d’acier. Disposés sur pieds eux aussi en acier, les panneaux seront installés à environ 100cm du sol et s’élèveront jusqu’à 220cm, ce qui devrait permettre de protéger la tête de la majorité des élèves entre le CP et la 3ème. »
Les murs contre le terrorisme seront par ailleurs décorés.
« Tous les candidats à l’élection présidentielle saluent cette action forte de Nicolas Sarkozy et du gouvernement en matière de rassurance, ou le feraient s’ils avaient à cœur la sécurité des Français » souligne-t-on à la présidence. « Le président de la République a donc naturellement accepté que leurs visages y soient affichés en marque de soutien. »
Parmi le public qui assistait à l’érection de l’une des premières barrières dans le XVIIIe arrondissement de Paris, Mohamed Boubakeur [aucun lien de parenté avec Mohamed Merah, ndlr], étudiant algérien en troisième année de marketing, semblait convaincu : « C’est clair que là, au premier coup d’œil, moi en bon Arabe je vois Sarkozy, Le Pen... Mon réflexe c’est pas de projet intellectuel en France. »
Espérons que tous les islamistes auront la même saine réaction.
[1] Sondage ramming PIPOS effectué du 30 au 31 mars.
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