Rolf, qui s’est réfugié ici après la prise de pouvoir par les rouges et verts en 1998, va me resservir un verre de schnapps quand il interrompt son mouvement : on vient d’entendre très distinctement une porte grincer. Rolf se rue en hurlant dans la cuisine, mais revient bredouille. L’intrus a été plus rapide et s’est enfui avec les restes du repas.
"C’est toujours pareil," grommelle-t-il en revenant, "on les entend, mais ils fuient avant qu’on ait pu les attraper. Ils rentrent dans nos maisons, ils fouillent, ils volent... Mensch ! Et la police refuse de nous soutenir."

Devant cette évidente complaisance des autorités (l’Allemagne est toujours dirigée d’une main de fer par les trotsko-pornographes), certains habitants des zones envahies ont décidé de prendre eux-mêmes les choses en main, en vrais patriotes - car s’il existe plusieurs patries, toutes connaissent leurs glorieux patriotes. Tel Hugo, le fils aîné de Rolf : "On n’en pouvait plus, alors on a pris les armes. Depuis, on patrouille - mais c’est difficile, vous savez... La police est objectivement avec les ratons-laveurs, ils nous mettent des bâtons dans les roues, ils nous empêchent de nous protéger... Et ne croyez pas que vous êtes à l’abri, en France. Quand ils seront trop pour notre territoire - ils se reproduisent tellement vite ! - ils iront en Hollande, en Belgique, chez vous..."
Difficile de donner tort à ce jeune homme trop vite grandi, qui vit depuis toujours dans la crainte de ceux qui se faufilent chaque nuit dans les rues de son quartier, en quête de rapines faciles.
L’Allemagne a peur aujourd’hui, et si aucune action concertée n’est lancée au niveau européen, ne nous leurrons pas, ce sera aussi le cas de la France.

Notre Brave Patrie à nouveau en danger ?

Quelle ironie du sort : alors que notre inflexible ministre de l’Intérieur et du Redéploiement Police/Gendarmerie vient de mettre un coup d’arrêt à l’une des causes principales du déclin de la France, ces Roumains qui viennent jusque dans nos bras déverser du mazout sur nos côtes, poser de l’amiante dans nos universités et, avec l’aide abjecte des intermittents du spectacle, libérer de vieux criminels contre l’humanité, notre Patrie bien ébranlée par vingt-cinq ans de règne totalitaire stalinien serait à nouveau menacée ?

Ce nouveau courant migratoire, un de plus, qu’il serait criminel de demander aux oubliés, à la France d’en-bas et de derrière les canalisations, de supporter, ne s’arrêtera si on le laisse faire qu’à la mer. Le gouvernement n’entend pas laisser aux Bretons la charge de cette population parasite, fainéante, qui ne parle même pas le français - ni le breton, d’ailleurs.
Par une loi qui sera présentée mercredi 30 octobre en Conseil des Ministres, Mr Sarkozy entend stopper net cette invasion insidieuse, en espérant qu’il ne soit pas déjà trop tard (certains rapports alarmants, en provenance d’Alsace, font en effet déjà état de la présence de l’intrus). Police, gendarmerie et employés de la Poste seront autorisés à procéder à des arrestations à vue, et à faire usage de la force si l’individu appréhendé refuse de se rendre.

Certains droits-de-l’hommistes mal informés parleront de droit à la différence, de mystère quand seront évoqués la pilosité anormale et les yeux cernés des nouveaux venus dans notre belle République décentralisée.
Foin de tout cela, messieurs, nous ne plierons pas, et soutiendrons la juste action gouvernementale jusqu’au bout ! Vous semblez ne pas respecter les frontières, et vos nouveaux amis non plus, mais soyez assurés que la France en a bien, et que nous sommes décidés à les défendre les armes à la main.