L’homme des idées-chocs, celui qui n’hésite pas à pourfendre sans relâche les mentalités de perdants, la dérive collectiviste et les idées gauchisantes, celui qui exporte sans relâche au-delà de nos frontières une idée de la France qui va à Mach 2, cet homme là est visiblement affaibli.

Comment sinon expliquer cette proposition faible, mesquine même dans un contexte ou chaque membre de la majorité présidentielle rivalise de hardiesse pour ne pas laisser notre Brave Patrie tomber dans le chaos et la déchéance gitane, d’abaisser la majorité pénale à 16 ans ?
Allons M. Dassault, un peu de bravoure ! L’homme du Rafale ne peut pas se contenter d’une vague brise réformatrice !
Il est temps de prendre des mesures fortes et qui mieux placé que vous M. Dassault, peut les mettre en avant ?
Seize ans, quatorze ans, huit ans, il y aura toujours des aigrefins pour passer au travers des mails du filet. Cessons de resserrer les mailles et appliquons-nous plutôt à dresser une barrière définitive entre le bien et le mal.
La majorité pénale on l’a à la naissance, c’est évident !

Cette défaillance passagère est certainement dûe à la période estivale.
M. Dassault est désemparé : les usines sont vides et les salariés gavés de 35 heures et de congés payés se pavanent au soleil comme des fonctionnaires retraités.
Il est certain que dès la reprise de l’activité, ce grand capitaine d’industrie retrouvera sa fougue : les ors du Sénat tremblent déjà devant le retour du vieux tigre !