"Nos enfants n’auront plus peur"

Nicolas Sarkozy

Maurice Panel, vendredi 28 février 2003 - 11:11 sur Facebook"> sur Twitter"> à del.icio.us"> &labels=" title="Ajouter "Nos enfants n’auront plus peur" à iGoogle" onclick="javascript:pageTracker._trackPageview('/socialhaut/google/"Nos enfants n’auront plus peur" ');"> &tag=" title="Ajouter "Nos enfants n’auront plus peur" à Mon Yahoo!" onclick="javascript:pageTracker._trackPageview('/socialhaut/yahoo/"Nos enfants n’auront plus peur" ');">

Une rencontre interministérielle entre la ministre de la guerre Madame Alliot-Marie, le funcky-Cop ministre de l’intérieur Monsieur Nicolas Sarkozy et le ministre de l’éducation nationale le toujours sémillant Luc Ferry, a permis de définir un plan d’action visant à la mise en place d’un programme innovant, ambitieux et économique, associant le reclassement des élites de nos armées et la sécurité de nos chères têtes blondes.

Principale mesure : ce sont dorénavant les légionnaires à la retraite qui vont remplacer les surveillants-étudiants-gauchistes. Cette mesure sera prochainement étendue aux commandos de marine, une formation de "course rapide sur terrain dur avec palmes de combat" étant à prévoir pour ces derniers.
Une vaste étude de sémantique menée par la femme de notre premier flic de France est en cours afin de trouver un nouveau nom à ces gardiens de la sérénité scolaire.

L’idée de cette réforme à germé dans la tête de notre Ministre suite à la récente visite effectuée dans un collège d’une banlieue gangrénée par la drogue, la prostitution, les armes en vente libre et un conseil municipal socialiste. A cette occasion Monsieur Sarkozy avec sa franchise et sa fougue habituelles avait remis en place l’équipe de surveillants : "C’est bien joli d’effectuer du soutien scolaire et des clubs d’orthographe mais en attendant la cour de récréation n’a jamais connu un tel taux d’insécurité ! Pas plus tard qu’hier, Jean-Kevin se faisait voler son sachet d’herbes de Provence. Qu’a fait l’équipe de surveillants ? Rien, elle a juste remis les élèves en rang. Est-ce là l’idée que vous vous faites de votre mission ?"

Afin de bien marquer la césure entre le triste passé et l’avenir radieux les nouveaux surveillants garderont leurs treillis et leurs armes de service et ce afin d’assurer un maintien de l’ordre visible, efficace et de qualité. Le bureau des surveillants, foyer de tous les vices, sera transformé en "local d’interrogatoire poussé". Ce local permettra aux équipes d’assainissement d’éduquer et de remettre dans le droit chemin les jeunes voyous. Autre nouveauté pour s’assurer de la parfaite hygiène des enfants : une baignoire y sera installée.

Une fois de plus le gouvernement s’attaque à la re-fondation d’une activité noble transformée en corporation malfaisante sous le régime sectaire et destructeur des pantins prônant des idéologies droits-de- l’hommistes.
Gageons que la gauche mise en face d’un de ses nombreux échecs patents, de ceux qui ont mis la France à genoux, tentera de recourir à de pathétiques tentatives d’obstructions, mais les Français ne sont pas dupes de ces manœuvres et approuveront massivement ces mesures afin que nos enfants n’aillent plus à l’école la peur au ventre mais le sourire aux lèvres.

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Déjà 2 réactions.

20 septembre 2004 22:45, par un patriote anonyme

> "Nos enfants n’auront plus peur"

On vas dans le délire le plus total !!!

Répondre
11 mars 2003 14:48, par Professeur Faurouston

> "Nos enfants n’auront plus peur"

Monsieur Panel
Avant tout, je tiens à vous féliciter pour cet article de haute tenue journalistique, digne selon moi de figurer à la une d’un quotidien de référence. En ces temps troublés pour le vrai journalisme, où l’on voit des hyènes malfaisantes et plébéiennes s’en prendre au plus beau fleuron de notre presse indépendante, j’en conviens, ce début dithyrambique pourrait cacher, pour des esprits faibles, une compromission confraternelle du plus mauvais aloi.

Il n’en est rien ! Je ne suis ni journaliste labellisé, ni rédacteur associé, encore moins écrivain éditorialiste directeur de collection. Non, je suis un citoyen ordinaire, bien qu’aisé, exprimant une opinion citoyenne sur un sujet citoyen.

Votre article, remarquable de justesse, cache malgré tout quelques faiblesses. S’il n’y a aucune critique à formuler sur l’action « éclatante de blancheur(1) »de monsieur Sarkozy, peut-être est-il mal conseillé ? monsieur Ferry était certainement mieux inspiré quand il professait ses conseils à monsieur Messier...Mais que diable, et vous en conviendrez, nous ne devons pas être trop sévère pour ces hommes qui travaillent jour et nuit à notre bien être.

Pourtant cette réforme : transformation du bureau des surveillants en local d’interrogation poussé ne vous paraît-elle pas relever d’un passéisme, certes nostalgique, mais dénué de tout efficacité ( même avec l’adjonction d’une baignoire. L’idée est intéressante mais vaine : ces gens là étant sales « par nature » ).
Du passé ne faisons pas table rase, mais utilisons plutôt ce qui à marché. Que nous ont légué les deux seuls régimes totalitaires et humanistes qui on illuminés notre pauvre vingtième siècle ?
Une idée, ou mieux un concept : la délation.
La délation et son corollaire l’auto délation sont les réponses les plus appropriées aux problèmes de messieurs Sarkozy et Ferry. En effet, 12ans de « lager » et 50ans de « goulag » l’ont assez prouvé : le prisonnier, enfin l’élève est le meilleur surveillant de l’élève ; et quelle économie de personnel !
On peut arriver à ce résultat par une segmentation simple des élèves(2) : parents aisés d’un coté, les autres de l’autre (parents mal aisés, parents pas aisés ou parents baisés). La distribution au sein du second groupe de bons ou de mauvais points de façon aléatoire et arbitraire facilitera l’émergence de la délation et de l’auto délation et permettra d’isoler les trublions (futur pensionnaire des lieux clos pour mineurs).
De plus ces enfants ne seront pas dépaysés quand, par chance, il trouveront un travail dans notre belle société libérale.
Voilà les quelques réflexions que m’ont inspiré votre magnifique article, monsieur Pleynel, ( je ne suis pas dupe de votre pseudonyme, somme toute un peu transparent). J’espère que vous transmettrez à qui de droit cette modeste contribution.
Bien à vous.
P. Faurouston.

(1) – in « J’ai aimé Sarko » Mr Propre ed. de la FAF
(2) – in « Charlemagne avait raison » P. Faurouston ed. de la Vieille Daube.

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