La rédaction, jeudi 19 décembre 2013 - 10:03
Rompant avec sa traditionnelle neutralité politique, le Comité International Olympique (CIO) a annoncé le 18 décembre que les athlètes pourront s’exprimer sur les lois encadrant la propagande homosexuelle en Russie.
Bien que l’article 50 de sa charte (pdf, pp. 96-98) stipule qu’ « aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est
autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique », le CIO a cédé aux pressions du lobby LGBT.
Les athlètes sont ainsi autorisés à exprimer leur désaccord avec la législation russe [1], mais dans le cadre de zones de liberté d’expression (ZLE) clairement définies.
« Leurs revendications ne sont ni d’ordre religieux ni racial, pas vraiment politiques… » explique Ramon Göring, un solide quinquagénaire argentin à la mâchoire aussi volontaire que le pli acéré de son pantalon et porte-parole du CIO.
Il précise : « La Charte ne dit rien sur la propagande sexuelle, on peut donc difficilement l’interdire. De l’autre côté, le CIO doit rester neutre vis à vis du gouvernement russe. C’est pour ça que nous proposons aux militants de la propagande homosexuelle de manifester dans des zones réservées à cet effet, à l’écart des Jeux Olympiques. Ça me rend nerveux quand il y a des pédés autour. »
Le boom immobilier russe des dernières années fait qu’il sera difficile de trouver de telles zones en centre-ville de Sotchi. Plusieurs sites ont toutefois été proposés par les autorités russes, avec lesquelles une collaboration réelle s’est créée, insiste M. Göring.
« L’action ne coûte rien au CIO. C’est l’Etat russe qui prend tout en charge : l’aménagement des ZLE, le transport des athlètes militants, etc. Les ZLE présentent ainsi l’avantage d’être situées en grande banlieue de Sotchi, mais aussi d’être rapidement accessibles grâce à l’escorte policière qui accompagnera les propagandistes homosexuels. Elles sont calmes et reposantes, au cœur des magnifiques paysages de la campagne criméenne au printemps, qui ont tant inspiré Tolstoï, Tchekhov ou encore Nikita Mikhalkov. Après, les policiers leur mettront une matraque dans le cul. »
La liberté d’expression étant ainsi assurée pour la durée des Jeux Olympiques de Sotchi, les appels au boycott ne semblent plus être justifiés.
[1] La loi autorise la propagande homosexuelle, mais préserve les mineurs de son influence.
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David Carradine
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