Surprise de taille à l’issue des phases éliminatoires de la première édition de la Trash Cup, puisque contre toute attente le ministre du Travail et de la Solidarité est d’ores et déjà qualifié pour l’étape suivante de cette compétition riche en rebondissements.

Bénéficiant d’un match nul entre M. Estrosi et Mme Amara, qui n’ont pas réussi à faire la différence en limitant leur jeu au détournement de logement de fonction, M. Woerth a surpris les commentateurs en s’imposant face à un Alain Joyandet qui devra renoncer à ajouter une piste d’atterrissage pour jet privé à sa garçonnière varoise.
Arrivé en tête de la poule A grâce à un audacieux conflit d’intérêt en rapport avec un cas avoué de fraude fiscale, l’artisan de la réforme des retraites affrontera en huitièmes de finale M. Hortefeux, condamné pour injure raciale le mois dernier.

Le match s’annonce serré entre les deux hommes. Le ministre de l’Intérieur avait facilement triomphé d’une Christine Boutin décevante qui a déjà annoncé qu’elle renoncerait à sa prime de championnat de 9 000 € et rédigerait son rapport au stylo Bic. Et il porte à son actif, face à Marie-Luce « Guadeloupe First » Penchard, une victoire haut la main (la main droite, bien entendu).

L’issue de la compétition demeure plus que jamais incertaine : tous les pronostics sont ouverts pour les prochaines rencontres, avec une attention particulière à porter aux performances de M. Mitterrand.
L’efficacité en attaque du ministre de la Culture, arrivé bien placé lors de la dernière édition de la Trash Cup, n’est plus à démontrer au vu de la très bonne saison réalisée cette année au FC Pataya où la réputation de « roi du poteau rentrant » lui est déjà acquise.

Gageons que d’autres talents émergeront du vivier gouvernemental pour surprendre encore le public (Christian Blanc, qui finit d’avaler ses mégots, est en embuscade !).

Temporairement remisée au second plan de l’actualité par la performance No Future de notre équipe nationale de ballon, la Trash Cup devrait bénéficier dans les semaines à venir d’un regain d’intérêt de nos compatriotes.
Ceux-ci sauront reconnaître en elle la juste illustration sportive de la première présidence punk de l’Histoire de France, et attendront avec impatience son édition 2012.