John Bigballs, jeudi 24 juin 2004 - 13:06
« En 2007, ce sera le bourgeois contre le bobo".
C’est par cette formule choc, taillée dans le cœur de la meule, que Bernard Debré s’est annoncé prêt à se lancer à la conquête de la mairie de Paris en 2007. Nous connaissions surtout de l’homme sa famille, et notamment son frère et son père, nous découvrons maintenant le bourgeois qui s’affirme sans complexes, mais pouvons nous y voir le grand leader qui fera renouer la Bravepatrie avec son prestigieux passé de phare de la civilisation ? Qui est Bernard Debré ?
Bernard : Un homme intemporel qui rassemble passé, présent et futur.
Elu député de Paris dimanche prochain dans le XVIème arrondissement. Déjà maire de Paris depuis les municipales de 2007. A la tête de son équipe qui reste à fabriquer pour reprendre Paris aux bobos de Delanoe. Bernard est donc à 2 doigts d’annoncer clairement dans une modestie toute bourgeoise sa candidature, à venir et déjà ancrée dans le présent, pour le poste de président de l’UMP et de la République.
Les motivations de son retour en politique restent comme son discours en général, emprunts de futur et de présent entremêlés à une pointe de passé qu’il résume d’une phrase lapidaire : Si on continue comme cela, Paris est d’ores et déjà perdu. Ce genre de phrase, à la fois courte et prophétique, ne trompe pas : c’est le signe rarissime d’un homme aux facultés hyper développées à se projeter dans l’avenir. De toute époque, cette qualité a été la marque de fabrique des leaders qui ont mené le monde (Alexandre le grand, Jules césar, Napoléon, De Gaulle, Chirac). Et c’est ce qui nous fait croire en premier lieu, ici, à la rédaction de Bravepatrie, que Bernard est l’homme que l’on cherchait sans le trouver.
Bernard : Un homme qui s’est fait des surnoms.
Issus d’une famille, les Debré, qui donnent tous ses enfants à la Bravepatrie et dont la devise demeure servir la France, Bernard, comme son frère Jean Louis, sont les petits-fils de Robert et les fils de Michel. Ces bourgeois flamboyants au destin tout tracé par leur famille s’inscrivent donc dans la continuité du service public assuré par leur famille depuis un demi-siècle.
Etiqueté ambivalent, bien que farouchement opposé au mariage des turcs homosexuels, Bédé, comme l’appelle ses intimes, se veut avant tout un anti apparatchik. A ce titre il se refuse à choisir entre l’UMP et l’UDF, il se veut libre et rassembleur d’espoir comme le fut Charles et comme l’est Jacques. L’héritage de la valeur fondatrice de l’UMP : la liberté de tout entreprendre comme on le désire en ne s’encombrant pas des futilités d’usage est donc clairement présente. Encore un point positif !
Ici, à la rédaction de BP, au surnom de Bédé, on lui préfère celui de tueur de gauchiste acquis depuis sa victoire électorale du week-end dernier (par 60 % des suffrages- soixante pour cent ! ! ! ! ! !) où on l’a vu pulvériser ses opposants sans distinction de sexe, partis, étiquette, religion ou couleur de peau. Cette victoire, qui se veut universaliste, constitue la marque des grands gagnants qui ne laisse pas la possibilité à ses adversaires de contester sur aucun point sa victoire, celle-ci étant intrinsèquement indiscutable. C’est digne d’un président de la République !
Bernard, ou le professeur, comme l’a toujours surnommé François Mitterrand, son patient dans son service d’urologie de l’hôpital Cochin, a décidé de revenir en politique sous la pression de ses proches (qui eux, rappelons le, l’appellent Bédé). Il n’a pas demandé à venir ! Tel un Cincinnati des temps moderne, c’est l’urgence et la nécessité de l’état de l’Etat qui ont poussé cet homme-médecine à revenir en politique pour se pencher au chevet de la Bravepatrie afin d’examiner sa prostate. Il y a donc du grand Charles dans ce Debré là !
Ce Debré là, qui est bien plus que le frère de l’autre : Jean Louis, qui lui, surnomme Bernard : mon frère et qui s’occupe à présider l’Assemblée Nationale. En tout cas, il l’appelait ainsi jusqu’à ce jour de 1995 où Bernard a choisi Balladur (que Jacques appelle l’enculé). Depuis, Jean Louis, appelle affectueusement Bernard : faux frère, mais cela n’est que par taquinerie toute bourgeoise et par référence à leur lien de vrais faux jumeaux depuis 1944 année de leur naissance alors papa se battait sur le front d’Angers.
Point de rivalité entre les deux hommes, car dans le fond, si l’on creuse bien à droite, tout comme entre Jacques et Nicolas, on trouve le même héritage, celui d’une grande bourgeoisie éclatante qui triomphe et qui n’a plus peur de s’affirmer dans ses caractéristiques : le pouvoir, la notabilité, les relations, l’argent, et leur transmission à leur descendance. Ici, à la rédaction de Bravepatrie, on trouve ce point super important !
Bernard : un homme d’idées.
Bernard, tout comme Jean Louis, nous offre en tant que bourgeois l’assurance qu’il ne défaillira pas à ses idées, même si ce touche-à-tout, tout à la fois, jongleur, politicien, chirurgien, prophète, bourgeois, conférencier et écrivain multiplie les ouvrages à vocation réformatrice ce qui lui vaut sa fameuse réputation d’agitateur d’idées.
Il s’agira donc avant tout de faire du neuf taillé dans le vieux, et ça, c’est la marque évidente d’un grand idéologue (Moise, Jésus, Mahomet, Luther, Calvin). Apres tout, tout à déjà été fait, il ne faut plus qu’adapter maintenant !
Mais plutôt que de continuer à parler de Bernard, laissons lui plutôt la parole :
Je crois qu’il faut être à l ’intérieur pour défendre ce à quoi l’on croit.(...) Je fais partie de la majorité présidentielle. Je suis un homme libre. Il faut avoir un métier pour ne pas dépendre de la politique et ne pas être tenté par la démagogie. Chef de service à l’hôpital Cochin, le plus grand service d’urologie, je suis au sommet de mon métier. Je défends des idées, au premier rang desquelles figure l’honnêteté. Ce n’est peut-être pas une idée, mais c’est un objectif primordial. Je défends un système de valeurs, dont la famille, et la baisse de la fiscalité relative à l’homme, l’ entreprise, le patrimoine.(...) Il faut supprimer la loi sur les 35 heures pour réhabiliter le travail. (...) Il faut combattre sans état d’ âme toute dérive vers l’islamisme fascisant. (...) Nous sommes dans une guerre de religions, la troisième Guerre mondiale. Cette guerre longue et dure est fomentée par les islamismes théocratiques. (...) C’est notre civilisation qui risque de disparaître si on n’agit pas.
Il faut donc voir en Bernard un homme sans parties, un héritier habitué à hériter, un homme d’idées anciennes remises au goût du jour, un homme de libre arbitre, en un mot : un homme apte a être le meilleur d’entre nous, car tout concorde pour voir dans ce polyvalent, le champion universel et rassembleur de la droite qui va rendre à la Bravepatrie tout son éclat du XIXieme siècle, éclat ignominieusement ternis, on ne le dira jamais assez, par les bobos trotskistes entre 81 et 2002.
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Quel pathétique éloge ! Un peu de mesure serait sans doute bienvenu. Si Monsieur Sarkozy n’est pas le Général de Gaulle, ni Ségolène Royal François Mitterrand, (...)
Un patriote anonyme
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