John John Don Parmalatte, mercredi 8 novembre 2006 - 13:22
Comment un pays de 5 millions d’habitants dont l’unique ressource économique fut pendant longtemps la vente d’armes américaines à l’Iran peut-il faire face à la perte de ce juteux marché, conséquence tragique de l’avènement de l’ère atomique dans la république du joyeux Mahmoud Ahmadinejad et des différends commerciaux avec le reste du monde qui en résultent ? L’indolence et la paresse notoire de ses indigènes, couplée à un climat des plus favorables et des plages de sable fin, ne laissent guère d’alternative crédible que le tourisme de masse.
Bien que la proximité géographique avec les Etats-Unis soit un fameux atout selon l’office du tourisme du Nicaragua, un sérieux problème de visibilité internationale se pose : malgré une intense campagne de marketing menée dans les années 80, 90% des ressortissants américains pensent que le Nicaragua est un cratère géant sur Jupiter. Pire encore, l’ensemble des auditeurs de RTL confondent celui qui Nicaragua avec celui qui tiramisu.
Les singuliers habitants de ce petit pays ont donc décidé d’appliquer une méthode largement éprouvée afin d’accéder rapidement à la notoriété. Le modèle espagnol et son miracle économico-spéculatif sont tout naturellement, pour ce pays hispanophone, LA référence.
Alors que l’effondrement subit au début du XIXème siècle de son marché commun avec divers pays d’Amérique du Sud avait quasiment fait disparaître la péninsule ibérique de la scène internationale, le pays redresse soudainement la tête en 1936. Une audacieuse campagne de publicité pour les plages de la Costa del Sol ainsi que les délicieuses bourgades andalouses séduit les foules internationales, et notamment la plèbe française qui vient d’extorquer à son patronat bienveillant trois semaines de farniente qui seront par ailleurs à l’origine de la cinglante défaite qu’un peuple plus âpre au travail infligera à la France peu après. En 1936 ce sont aussi des hordes, justement allemandes, qui déferlent par milliers pour dépenser leurs solides deutschmarks dans les boites de nuits espagnoles. Ce sera le début d’une longue tradition qui perdure encore. En un mot : le miracle !
« Alors pourquoi pas nous » se disent les élites nicaraguayennes ?
Au début des années 80, un premier plan est lancé pour tirer le pays du marasme. Hélas ! C’est un demi échec : le monde entier entend parler du Nicaragua mais personne ne vient, les villages-vacances restent désespérement vides.
Le gouvernement d’alors embauche pourtant Oliver North, un expert américain qui vient se pencher sur les problèmes du pays. Ce dernier crée un important réseau de Gentils Organisateurs(les fameux Contras) formés par d’autres experts américains pour animer un peu les campagnes et développer le folklore local. Mais la mayonnaise ne prend pas et les maigres dollars aportés par les formateurs yankees et leurs familles sont insuffisants.
Oliver North dit Le Masque de Fer. Mi George W. - Mi Leslie Nielsen, il serait le fruit d’une experience génétique de l’armée US.
Oliver North qui est un homme ingénieux, décide d’orienter l’économie du Nicaragua vers le recel d’armes à destination de pays amis. Piètre trader, il concentre tous ses oeufs dans le même panier : l’Iran. La manne pétrolière de ce pays ami fera pourtant accéder le Nicaragua à l’âge d’or.
Mais cela ne dure qu’un temps. La justice américaine, manipulée par des démocrates bien-pensants et probablement invertis, finit par incarcérer Oliver North, l’Iran se décide à devenir un état voyou à la solde de l’internationale terroriste et le Nicaragua retrouve le marasme économique se classant à l’avant dernière place du championnat devant une République d’Haïti exsangue.
Malgré leur indigence, ces indigènes ont les idées vraiment fixes. Faisant fi de l’opposition et des mises en garde de George W. Bush qui, pour la bien mesquine raison que son frère Jeb est dictateur d’un état qui base en grande partie son économie sur ses infrastructures hôtelières et ses oranges, refuse de voir se développer le tourisme en Amérique Centrale, le peuple du Nicaragua s’apprête à relancer une grande campagne de réclame en portant au pouvoir un despote gauchisant : Daniel Ortega, un ex-flibustier reconverti dans le messianisme à la mode de Caracas.
Ce dernier affirme péremptoire : « L’arrivée sur le marché des compagnies aérienne dites « low-cost » va définitivement faire pencher la balance en notre faveur ».
Cette fois les chances de succès sont réelles, d’ailleurs le chef de village, Oliver North, s’est rendu en personne à Managua il y a quelques jours afin d’y réactiver ses réseaux.
Soucieuse de procurer à ses lecteurs des sensations rares, la rédaction de Bravepatrie.com organise un voyage touristique à destination de ce nouvel Eldorado. C’est tout naturellement Juan Marcos Von Braun qui servira de guide à cette expédition, son intime connaissance du pays étant un atout précieux pour profiter au maximum des charmes enchanteurs de cette fabuleuse contrée. Contactez-nous au plus vite pour les inscriptions.
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L’indolence et la paresse notoire de ses indigènes je trouve cette phrase très limite, ton racisme et tes clichés sont-ils aussi notoires (...)
Acrerune
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