La rédaction, mercredi 2 février 2011 - 11:01
Lord Wei, chargé par le Premier ministre britannique David Cameron de superviser la mise en œuvre de la Big Society — la reprise en main du service public par les citoyens — a délivré son rapport de mission intermédiaire : bosser gratuitement trois jours par semaine, c’est pas une vie.
En responsabilisant les citoyens par le travail gratuit, la Big Society resserrera les liens sociaux.
Audacieux, le concept de Big Society est l’idée-force du programme qui a mené les conservateurs britanniques au pouvoir au printemps dernier. Il s’agit de rendre le service public (bibliothèques, bureaux de poste, écoles, etc.) au public, qui en toute logique est le plus intéressé par son bon fonctionnement. Chacun est ainsi invité, sur la base du volontariat bénévole, à mettre la main à la pâte après se l’être bien lavée suite à la nécessaire extraction proctodigitale préalable.
Outre la responsabilisation des usagers et les formidables économies réalisées par l’Etat, la Big Society permet de remettre à l’ordre du jour des préceptes moraux annihilés par treize ans de blairisme collectiviste, tel « Tu l’as bien mérité » [1].
Six mois après, Nat Wei, le référent du programme, qui avait donné l’exemple en découvrant qu’il ne serait pas payé, dresse un constat enthousiasmant : « j’ai plus de vie ».
Lord Wei, un consultant en management qui travaillait à titre gracieux trois jours par semaine, n’a en effet plus vu sa famille depuis le mois de septembre et est affligé d’un scorbut en phase terminale après quatre mois d’un régime alimentaire exclusivement composé de féculents.
Il se trouve donc contraint à réduire son temps de travail bénévole à deux jours par semaine de manière à exercer en parallèle un activité rémunérée qui lui permettra de vivre décemment.
Pour ce représentant conservateur de la diversité, ce contretemps est une chance [2] : « qui mieux que le responsable d’un programme peut prouver sa viabilité ? Je vais démontrer à des millions de Britanniques que l’on peut s’occuper bénévolement de la communauté en ayant un petit job à temps partiel à côté. ».
Quel job ?
« Administrateur pour deux trois sociétés. Mais sans rôle exécutif, c’est vraiment un petit boulot. »
Nous souhaitons bonne chance dans son nouvel emploi à M. Wei. Ainsi qu’aux sujets de Sa gracieuse Majesté.
[1] Que l’on retrouve par exemple dans le proverbe ch’ti : « Tu sais pourquoi t’as pas de Wii ma couille ? Parce que t’as une tête de bite ! ». Proverbe authentique.
[2] Le statut juridique du représentant officiel de la diversité britannique est le même qu’en France : il doit avaler.
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